La veillée de Hocha'ana Rabba n'est pas seulement l'occasion de lire le tikoune, un texte plein de ta'hanounim (supplications) que nous lisons cette nuit-là. C'est aussi pour nous la possibilité de réfléchir à ce que nous sommes vraiment, et à tout ce que nous pouvons concrètement améliorer. La meilleure façon de savoir si nous sommes mieux que l'an passé est de voir si nous sommes heureux de Sim'hath Torah, ou bien si nous attendons simplement et passivement que ce moment passe. Car, comme l'explique Rabbi Yéhouda Halévy dans le Kouzari, notre relation avec Hachem n'est pas uniquement fondée sur l'amour et la crainte ; la sim'ha (une joie élevée, non synonyme de relâchement) en fait aussi partie, et nous permet de progresser encore davantage dans le service divin...
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