1. Multiplier les dons à la Tsédaka : « Il est recommandé de donner la Tsédaka ce jour-là au-delà même de ses moyens, car le don à la Tsédaka est une merveilleuse Ségoula pour le pardon des fautes, en particulier si elle est destinée à des hommes de bien démunis se consacrant à la Torah. » (Yessod Véchorech Haavoda).
2. Avoir l’intention, pendant les repas du jour, de donner de la satisfaction au Créateur : « On ne prendra pas de manière automatique les repas de la veille de Yom Kippour, mais on pensera à procurer de la satisfaction au Créateur, loué soit-Il, et on sera animé de crainte divine ; on ne mangera pas par plaisir ; en mangeant ainsi avec sainteté et au nom du Ciel, toute consommation interdite de nourriture sera rectifiée, ainsi que la consommation excessive de nourriture pendant toute l’année. Un homme intelligent agira avec considération en évitant de manger trop, de peur de le regretter quelques heures plus tard, ce qui pourrait le conduire à manquer des passages de la prière. On veillera aussi à étudier à table, et on récitera ensuite le Birkat Hamazone avec une grande ferveur. » (Yessod Véchorech Haavoda).
3. Immersion au Mikvé : « Il est recommandé de se tremper au Mikvé le cœur brisé, et de prier Min’ha avec le corps propre et une grande ferveur. » (Yessod Véchorech Haavoda). Cette immersion est liée à la Téchouva, tout comme un non-Juif qui se convertit (Maharal) et en conséquence, il est recommandé de se tremper trois fois, c’est un grand ‘Hizouk : on sait qu’à Yom Kippour, une nouvelle opportunité s’offre à nous, et on ressemble à un nouveau-né.
4. Veiller particulièrement à éviter la colère : « Le Satan tente, à l’approche de Yom Kippour, de faire chuter le Juif par la colère, ustensile de la Avoda Zara, l’idolâtrie. En effet, dans le traité Chabbath, il est dit : « Toute personne qui se met en colère est comparable à quelqu’un qui se livre à un culte idolâtre. » Il faudra soigneusement veiller à éviter la colère ce jour-là. (Rav Elimélekh Bidermann).
5. La Brakha des enfants récitée avec ferveur - qu’ils servent D.ieu toute leur vie : « Avant de partir à la synagogue, il faudra bénir ses enfants en versant d’abondantes larmes, et l’essentiel de la bénédiction se concentre sur l’idée qu’ils soient de fidèles serviteurs de D.ieu toute leur vie et que D.ieu leur accorde l’intelligence et le discernement dans Sa sainte Torah, et un grand désir d’étudier la Torah jour et nuit ; qu’ils aient une longue vie, et qu’ils aient le mérite d’avoir des descendants, des fils et petits-fils se consacrer à la Torah et aux Mitsvot toute leur vie, qu’ils soient imprégnés de la crainte divine toute leur vie, et il faut avoir à l’esprit d’apporter de la satisfaction au Créateur, loué soit-Il. » (Yessod Véchorech Haavoda).
6. Demande de pardon : « L’homme veillera attentivement, avant de partir à la synagogue, de consoler toute personne qu’il aurait blessée même par un propos sans conséquence, et il faudra aussi, la veille de Yom Kippour, s’acquitter de tout ce qu’on a promis à la Tsédaka par le passé ; il faudra aussi rectifier dans son cœur ce qui a trait au service divin jusqu’à avoir le sentiment en arrivant à la synagogue d’être propre et pur de toute faute, tout comme un ange divin. » (Yessod Véchorech Haavoda).
7. Accepter de vive voix les interdits du jour : « Avant de partir à la synagogue, on dira à voix haute et avec une joie intense : « Je m’engage le jour de Kippour à éprouver mon corps, comme me l’a prescrit mon Créateur dans la Torah, et je m’engage à partir de maintenant à m’abstenir de travaux interdits et à respecter ces 5 points : l’interdiction de manger, de boire, de se laver, de s’oindre de crème, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des relations conjugales. » (Yessod Véchorech Haavoda).
8. Obligation du jour : faire Téchouva et avouer ses fautes : « Yom Kippour est un moment de Téchouva pour chaque individu et pour la collectivité et un moment de pardon pour tout le peuple. En conséquence, chacun est tenu de se repentir et d’avouer ses fautes le jour de Kippour. » (Yessod Véchorech Haavoda).
9. Le jeûne est une Mitsva supérieure à toutes les Mitsvot positives : « Le salaire de l’accomplissement des Mitsvot positives de mortification du corps est plus élevé que toutes les Mitsvot, car c’est une souffrance pour le corps. Chaque homme aura à l’esprit de se réjouir grandement de chaque instant où son corps est mis à l’épreuve par l’absence de nourriture, de boisson, l’absence de chaussures en cuir, de l’accomplissement de Mitsvot positives de la Torah qu’il accomplit à chaque instant où il souffre de cette privation, et bien entendu, toute personne qui grave dans son cœur un amour de D.ieu désire que ce jour de jeûne se prolonge encore davantage pour accomplir à chaque instant de souffrance une Mitsva positive de la Torah. »
En conséquence, dès l’instant où l’homme s’affaiblit en raison des privations du jeûne et du manque de chaussures en cuir, une grande joie pénétrera son cœur pour l’accomplissement d’une Mitsva positive de la Torah réalisée avec ce sentiment de manque, et plus ce sentiment de mortification augmente, plus le salaire augmente. L’essentiel est d’avoir à l’esprit ce sentiment de mortification et on pensera avec une grande joie : « Je m’engage à réaliser une Mitsva positive de mon Créateur par cette mortification », et on fera pénétrer en son cœur un grand désir de prolonger ce jeûne le plus possible. (Yessod Véchorech Haavoda).
10. Vigilance particulière par rapport au vol : dans la prière de Néila, il est dit : « Pour pouvoir cesser d’exploiter nos mains » et voici comment commente le Rav Zisskind : « S’il sait lui-même qu’il a volé, il pensera à se repentir totalement et prendra une résolution authentique : immédiatement après Yom Kippour, il rectifiera cette faute et restituera ce qu’il a volé…Connaissez la gravité de la faute du vol mentionnée par les hommes de la Grande Assemblée dans la prière de Néila en détail, et les autres fautes mentionnées de manière générale… pour la faute du vol, on n’accepte pas ses prières dans le monde supérieur et toutes ses prières sont repoussées, que D.ieu préserve. » (Yessod Véchorech Haavoda).