Si, à la fiancée, il survient des défauts pendant qu’elle est encore chez son père, celui-ci est tenu de prouver que ces défauts sont survenus après les fiançailles, et qu’ainsi le champ du fiancé se trouve abimé. Si les défauts se manifestent après l’entrée de la femme au domicile conjugal, c’est au mari de prouver que ces défauts existaient avant les fiançailles, pour conclure qu’il y a eu erreur dans l’acquisition. Tel est l’avis de Rabbi Méïr. Les autres Sages disent : on peut seulement arguer ainsi pour les défauts cachés, non pour ceux qui sont à découvert ; s’il y a un bain public dans la ville, le mari ne peut pas non plus arguer ainsi des défauts cachés, que ses parentes auraient eu occasion de voir.