Si quelqu’un avant sa mort a donné en dépôt à un tiers de l’argent pour sa fille, et elle veut qu’on le confie à son mari, on ne le lui confie pas, et le dépositaire devra exécuter la volonté du déposant défunt. C’est l’opinion de Rabbi Méïr. Rabbi Yossé fait une objection : si un tiers achète pour elle une terre d’après la volonté du défunt, à quoi cela servira-t-il ? Est-ce que la femme ne pourra pas la vendre pour confier l’argent à son mari ? Ne peut-on pas considérer cet argent comme produit par la vente ? Cela s’applique seulement au cas où la femme est majeure, et non à la mineure, cette dernière n’ayant pas qualité pour agir.