Lorsqu’un taureau a encorné quatre ou cinq [autres] taureaux, l’un après l’autre, il (le propriétaire) doit payer [le dédommagement] au dernier d’entre eux ; s’il reste un reliquat de sa [valeur], celui-ci reviendra à celui d’avant (à l’avant-dernier).
S’il reste [encore] un reliquat de sa [valeur], celui-reviendra à celui d’avant (à l’avant-avant-dernier). [Il en ressort que] plus le (lésé) est [situé] en dernier (dans la liste des victimes), plus il est récompensé (par l’assurance d’un dédommagement). Telles sont les paroles de Rabbi Méïr.
Rabbi Chimon dit : lorsqu’un taureau d’une valeur de 200 [zouz] encorne un [autre] taureau qui vaut [également] 200 [zouz], et que la dépouille [de ce dernier] ne vaut plus rien, celui-ci (le lésé) et celui-là (le responsable) prennent chacun un Mané (100 zouz).
Si, de nouveau, ce [même taureau] a encorné un autre taureau d’une valeur [également] de 200 [zouz], [le propriétaire de] ce dernier prend un Mané. Concernant celui d’avant (le 1er lésé), celui-ci prend 50 [zouz] (soit la moitié du Mané restant) et celui-là (le responsable) prend [également] 50 [zouz] (du Mané restant).
Si, de nouveau, ce [même taureau] a encorné un autre (à savoir un 3ème) taureau d’une valeur également) de 200 [zouz], [le propriétaire de] ce dernier prend un Mané.
Celui d’avant (le 2ème lésé) prend 50 [zouz], tandis que les 2 premiers (le 1er lésé et le responsable) [prennent chacun] un Dinar en or.