Visites aux familles endeuillées : un pont d’amour et de solidarité entre deux mondes
Le 7 Octobre a plongé notre communauté dans la douleur et la tristesse. Des milliers de familles éprouvées et endeuillées doivent apprendre à vivre sans un père, un mari ou un fils qui leur ont été arrachés.
À l’occasion des fêtes de 'Hanouka, Torah-Box qui s’est donné pour mission humanitaire de répandre amour et compassion là où il en est le plus besoin, a rendu visite à ces familles de héros pour leur apporter réconfort et soutien.
Nous étions accompagnés d’un magicien qui a enchanté les cœurs brisés. Dès les premières minutes de la prestation, les yeux des enfants s’écarquillaient d’émerveillement. Cette pause magique dans leur quotidien devenu si lourd à porter, a remplacé, ne serait-ce que le temps d’un instant, les larmes et la mélancolie. Nos Rabbanim ont pris les enfants sur leurs genoux, sur leurs épaules, ils ont dansé avec eux avec bienveillance et amour, ils ont aidé les enfants à monter leur cadeau ou à comprendre le mode de fonctionnement, comme l’aurait fait leur papa ou leur grand frère. La joie et la solidarité qui régnaient dans ces maisons étaient authentiques.
Les cadeaux distribués ce jour-là ne représentaient pas simplement des objets matériels, mais des promesses de soutien, de compréhension et d'amour inconditionnel. Chaque cadeau avait été soigneusement choisi, selon les souhaits et les rêves des enfants. Torah-Box a tout mis en œuvre pour se procurer précisément le cadeau désiré par chacun des orphelins. « Noa, 13 ans, avait exprimé le souhait de recevoir la paire de baskets Air Jordan rose avec la virgule noire, taille 38, qui était introuvable en Israël. On est rentrés dans plus de 30 magasins d’équipements sportifs, on en a contacté des dizaines d’autres à travers le pays, on a même diffusé cette recherche sur tous nos réseaux mais rien. Quand on a dû se résigner à demander à Noa de faire un autre choix, une personne d’Amérique nous a appelés pour nous dire qu’il avait trouvé cette paire. On était tellement émus de pouvoir gâter cette petite jeune-fille si adorable qui n’arrêtait pas de nous remercier ».
Les familles étaient extrêmement touchées. Malheureusement, des barrières divisaient les mondes laïcs et religieux, mais à force de gestes d’amour et d’empathie, les stéréotypes se brisent. Une maman nous a avoué : « je suis laïque, et pour vous dire la vérité, je ne pensais jamais voir autant de rabbins dans mon salon, qui plus est des rabbins qui dansent avec mes enfants ; aujourd’hui j’ai vu une autre facette du monde religieux, et c’est cette image que je veux garder. »
Nous avons également chanté tous ensemble des chants nostalgiques, dont les membres des familles faisaient la demande. Lors de ces moments, l’atmosphère s’est chargée d’une émotion poignante et partagée. Cette connexion profonde au-delà des différences religieuses et culturelles, donne l’espoir d’un lendemain meilleur.
Ces visites ne sont pas juste de bons moments partagés ou des distributions de cadeaux magnifiques, elles sont l’occasion de transcender les différences, de montrer que nous formons une seule et même famille, et que l’amour et la compassion n’ont ni frontières, ni limites.
