Vous venez d’arriver en Israël ? Mazal Tov ! Si vous êtes à la recherche d’une communauté à même de vous accueillir à bras ouverts à Jérusalem et qui sera le tremplin d’une intégration en douceur dans le monde religieux israélien, il nous a semblé que celle animée par le Rav Ouri Banon à Ramot Guimel-06 est ce qu’on pourrait qualifier d’excellent choix !
Dotée d’une sublime synagogue et d’un Kollel bien fourni, cette Kéhila a su tisser les liens de la reconnaissance mutuelle entre Français et Israéliens tout en proposant un panel important d’activités communautaires et surtout… un Beth Midrach actif 24h/7j !
Le Rav nous dit tout sur cette structure très agréable.
Rav Banon, bonjour. Votre communauté en 3 mots ?
Diversité, chaleur et dynamisme.
Vous ne m’avez même pas laissé le temps de réfléchir à la question suivante… Bon, pouvez-vous nous raconter s’il vous plait, les débuts de votre Kéhila ?
Tout a commencé en 2002, lorsque le noyau d’une communauté francophone s’est formé autour d’une structure de Kollel déjà existante depuis 1995, même si celui-ci était plutôt israélien à la base. Nous avons tout d’abord commencé par mettre en place des Minyanim pour les fêtes. Face au succès rencontré, en 2004, nous avons inauguré notre synagogue, qui est aujourd’hui l’une des plus grandes de Ramot.
Oui, et elle est très belle d’ailleurs ! Le public qui la fréquente est plutôt…
Eclectique ! Nous sommes une communauté francophone de rite marocain mais en fait tout le monde se sent à l’aise chez nous : les ‘Hassidim, les Litaïm, nous avons même quelques Ashkénazes… Ce sont environ 250 personnes qui se répartissent sur les 8 Minyanim quotidiens, en plus des 90 Avrékhim qui étudient au sein des différents Kollelim que nous animons. En fait, le Beth Hamidrach ne désemplit pratiquement jamais. Les derniers étudiants quittent les lieux vers 2h du matin et les premiers arrivent parfois dès 4h du matin… Du jeudi à l’entrée de Chabbath, il est ouvert non-stop !
Disons qu’une famille française s’installe là, tout de suite, en Israël et que vous aimeriez la convaincre de se joindre à vous. Que lui diriez-vous ?
Qu’ici, elle bénéficiera d’un accueil chaleureux, d’une ambiance sympathique et ouverte et surtout d’un entourage mixte franco-israélien. Ce qui lui permettra d’une part de retrouver une structure communautaire similaire à celle qu’elle a connue en France et d’autre part d’intégrer en douceur le monde religieux israélien. La direction, francophone, sera toujours à son écoute pour l’aider et la guider. Un autre avantage est que nous avons ici des gens fortement impliqués au niveau communautaire, social et politique et qu’elles se font un plaisir de venir en aide aux familles confrontées aux difficultés habituelles de l’Alya.
Je vais essayer de trouver un autre terme que Protektsia… En attendant, le quartier de Ramot n’est pas réputé pour être le plus facile à intégrer pour les Français, même s’ils y sont nombreux. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai, principalement à cause du prix de l’immobilier qui est assez élevé et augmente sans cesse. Mais c’est vrai pour tout Israël de toute façon. Le clivage séfarade-ashkénaze sévit ici comme presque partout ailleurs… C’est pour cela que nous essayons d’aider les familles autant que possible à faire face à ces défis, souvent avec succès.
Un dernier mot sur votre Kéhila ?
Nous proposons toute l’année des activités communautaires, des cours, des sessions d’étude Avoth Oubanim ainsi que des aides ponctuelles aux familles de la communauté, notamment à l’approche des fêtes. En plus du Kollel, nous animons aussi un Kollel Erev et un autre au Nets. Vous êtes invités à venir nous rendre visite au 22, rue Atsag !