L’agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) doit rendre son rapport le 8 novembre sur les activités du nucléaire iranien. Des informations circulent d’ores et déjà sur des conclusions alarmantes, mettant en évidence la constitution d’un force de frappe iranienne illégale au regard des traités internationaux et dangereuse pour la sécurité de la région, voire du monde entier. Le président iranien a, ne l’oublions-pas, déclaré à maintes reprises vouloir rayer Israël de la carte, ’Has Véchalom (qu’à D.ieu ne plaise).
Les membres du cabinet du chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou étudient la question du bien-fondé d’une intervention militaire avec plus ou moins de rapidité. L’Iran a, de son côté, menacé de se défendre en cas d’attaque, avec des moyens inconnus à l’heure actuelle.
A priori, à part attendre la décision des spécialistes militaires ou des hommes politiques, le reste de la population n’a rien d’autre à voir dans cette question. Mais rien n’est plus faux car s’il existe bien une obligation d’Hichtadlout (faire ce qui nous est à priori possible de tenter en tant qu'humain), il ne faut jamais perdre de vue que tous les évènements terrestres sont d’abord décrétés dans le Ciel, comme le témoigne la Torah au sujet de la perte des égyptiens sur la Mer rouge : « Il retira la roue de leurs chars » (et non pas les roues), ce que nos Sages interprètent : la roue de leur destin céleste ; il fallait que leur Sar (ange préposé à chaque nation) chute, avant de chuter eux-mêmes.
Et cette décision céleste ne dépend que de nous-mêmes, en particulier par la force de la Téfila (prière) qui a pour faculté d’agir « en haut-lieu ».