Le périmètre municipal de la capitale israélienne a d’ailleurs été agrandi mercredi 25 mai dernier lors d’une cérémonie officielle.
Le ministre de l’intérieur Elie Ishaï a déclaré « qu’il s’agissait d’un mérite prodigieux de pouvoir agir selon la foi du Peuple juif et d’une joie immense de pouvoir agrandir Jérusalem ». A un autre endroit, sur le Mont des Oliviers, le ministre des l’Education Guidon Saar participait mardi soir à l’inauguration du nouveau quartier de « Maalé Zeitim ».
Dans le Choul’han ‘Aroukh, le code des lois juives, il est écrit que celui qui voit les ruines du Mikdach (le Temple) et des villes de Yéhouda (Judée) doit faire la Mitsva de Kri’a (déchirer son vêtement) en signe de deuil.
Ce texte datant de 4 siècles est-il encore valable de nos jours ?
Si pour le Temple il est recommandé, lorsqu’on voit l’esplanade du Temple dépourvue de l’édifice sacré, de procéder à la Kri’a pour la ville de Jérusalem « en ruine », certains sont d’avis que la ville de Jerusalem aujourd'hui n’est pas en ruine (D.ieu merci) et que malgré le gel des constructions à Jérusalem-Est, de nouveaux quartiers voient régulièrement le jour, cette loi ne s’applique pas.
Mais d’autres décisionnaires considèrent que puisque justement, il y a une contestation au sujet ville n’est pas « complète », qu’il en faut encore prier : « Reconstruis la ville de Yérouchalayim et fais-y résider Ta Présence rapidement et de nos jours ! »
« Yérouchalayim, Tibanei Vétikonène ! » ("Jérusalem, qu’elle soit construite et rétablie !"). Ainsi a-t-on coutume de souhaiter, lorsqu’on mentionne Jérusalem.