Si on établissait une analyse géopolitique de l’avenir d’Israël, celle-ci déboucherait sur des résultats bien pessimistes. Comment un petit pays entouré d’ennemis peut-il survivre, dans la mesure où la moindre erreur coûte très cher, comme on a pu le constater depuis le 7 octobre ? On a beau établir des traités de paix avec des États hostiles, il en reste d’autres qui s’y opposent. De plus, la présence d’organisations terroristes dont des membres vivent au cœur même des villes israéliennes représente un problème insoluble. Si on pensait compter sur l’aide des Nations, on a rapidement réalisé qu’il s’agit d’un leurre et que bien souvent ce sont elles qui constituent la source de la problématique. Même l’oncle Sam d’Amérique nous cause du souci en freinant Tsahal dans son opération contre le ‘Hamas et en proposant la création d’un État palestinien. À titre d’information, une enquête récente nous révèle que parmi des membres officiels de l’Autorité palestinienne dirigée par Abou Mazen (un négationniste attitré), pas moins de 78 terroristes depuis 2020 ont commis des attentats meurtriers en utilisant pour ce faire des armes livrées par Israël. Si Tsahal parvient à évincer le ‘Hamas, c’est cette même organisation qui est censée la remplacer…
La situation actuelle n’est pas gaie, elle non plus. On mène une guerre qui coûte cher en vies humaines et dont on ne voit pas la fin ; le Nord du pays se réchauffe avec le ‘Hezbollah, et les Nations, au lieu de faire pression sur le ‘Hamas pour qu’il libère les otages, accusent Israël de “génocide” des Gazaouis. Face à une telle réalité, le désespoir gagne le cœur des Israéliens. Certains réagissent lâchement en pointant un doigt accusateur vers le chef d’État Netanyahou (comme d’habitude) ainsi que les ministres Ben-Gvir et Smotrich de la droite religieuse, sans oublier les colons et évidemment les orthodoxes, “source de tous les maux”.
Mais, et il y a un grand mais, le peuple hébreu en réalité n’est pas régi par des considérations géopolitiques, mais uniquement par sa relation avec D.ieu. La terre sainte est restée fidèle aux Juifs pendant près de 2000 ans, refusant de fleurir en la présence d’autres peuples. Elle les protège miraculeusement, comme durant la Shoah où elle ne laissera pas les Allemands pénétrer sur son sol. Depuis la Déclaration de l’indépendance en 1948 se sont succédé des guerres mettant en péril ses habitants, et contrairement à tout pronostic, Israël en est sorti vainqueur. Afin de saisir l’ampleur du miracle, rappelons seulement qu’à la veille de la Guerre des Six Jours en 1967, le Premier ministre de l’époque Lévi Eshkol pensait qu’il fallait préparer d’urgence 30 000 tombes, ou encore qu’en 1991, l’Irak lancera sur Israël quelque 50 scuds ne causant aucune perte humaine.
Le roi David écrit dans ses Psaumes (27) : “…l’Éternel représente ma lumière et mon salut, de qui aurais-je peur ? (...) Lorsque mes ennemis cherchent à dévorer ma chair, ce sont eux qui trébucheront et tomberont. Même s’il se lève une armée, mon cœur n’éprouve aucune crainte, et je garde toute ma confiance”. Le peuple hébreu est éternel et ne pourra jamais disparaître. La terre d’Israël a attendu le retour des Juifs, refusant tout peuple étranger, telle une femme qui attend le retour de son époux bien-aimé. Certes parfois la situation est précaire, mais cela s’avère nécessaire afin qu’Israël n’oublie pas son vrai Protecteur.
Mais soyons certains qu’en fin de compte, toutes les difficultés que connaît actuellement ce pays disparaîtront comme elles sont apparues. L’essentiel pour nous étant de prendre conscience que le lien entre Israël et sa terre est d’une dimension tout autre que celle qui unit les Nations à leur terre, car c’est l’Éternel en personne et Lui Seul qui réunit l’un à l’autre !