Le plus sage de tous les hommes, Chlomo Hamélèkh, a décrit le profil de "la femme que nous rêvons toutes de devenir" : la Echèt ‘Hayil !
"Oz Véhadar Lévoucha." Qui est-elle ? Une association parfaite de Oz et de Hadar.
Le Hadar, la beauté, la splendeur… Les grandes femmes de la Torah étaient belles !
Parmi les plus belles femmes que cite la Guémara Méguila, on trouve quatre bombes de beauté physique : Sarah, Ra’hav, Avigaël, Esther, qui sont par ailleurs des exemples de force spirituelle et qui détiennent chacune un caractère fort, très fort…
Le Oz, la force, définit bien ces grandes dames !
Il suffit d'observer une Sarah, capable seule et contre tous, d'épouser le "rebelle" de la génération, contre sa famille idolâtre, contre Nimrod… pour comprendre ce qu'est le Oz !
L'exemple de Rivka, capable de décider avec beaucoup de fermeté "Elèkh !" "Je pars !", à l'âge de 3 ans, face à son père Bétouel et son frère Lavan, illustre cette force intrinsèque aux femmes…
Comment acquérir ce Oz ?
Le Midrach répond : "Ene Oz Ela Torah !".
La seule source où puiser ses forces, c'est la Torah. L'étude de la Torah développe en nous une conviction forte qui nous permet d'affronter tous les challenges de la vie avec assurance et courage !
La force ne peut se puiser que de la Torah, et particulièrement d'une Torah Békvi’out, une étude de la Torah régulière. Comme nous le demandons dans les Brakhot du matin "Chétarguilénou Bétorathékha", donne-nous une régularité dans Ta Torah.
Les Chi’ourim, le Limoud en général, donnent des forces hors du commun. En sortant du Chi’our, vous avez des ailes, mais l'entrain retombe très, très vite, et il faut alors un autre Chi’our pour retrouver des forces, d'où l'importance de la régularité.
Ainsi, le Hadar et le Oz, la beauté et la force, loin d'être contradictoires, s'harmonisent parfaitement chez la Echèt ‘Hayil. Sa beauté ne porte pas atteinte à sa force spirituelle et son Oz ne contredit pas sa beauté. C'est ce qu'on appelle l'harmonie : les contrastes s'associent et le résultat est enchanteur !
Le Hadar, en apparence très superficiel, et le Oz, en apparence très spirituel, s'équilibrent.
Ces deux données, l'une plus matérielle et l'autre plus spirituelle, sont les composantes principales de la femme qui lui permettent de rester toujours forte.
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, être belle est aussi un facteur de motivation spirituelle !
La beauté éveille l'âme, comme l'explique le Rambam.
Et l'étude de la Torah exalte la Néchama !
Plan de travail quotidien : mixer une belle apparence (tenues, maquillage, accessoires…) avec un bon Chi’our (on en trouve sur Torah-Box !), et le tour est joué ! Vous êtes parée pour une journée pleine de forces et d'optimisme !
De façon plus profonde, le Ari zal l'a schématisé par un triptyque de Sefirot, qu'il appelle : Nétsa’h, Hod et Yessod ; le Nétsa’h étant la motivation spirituelle incarnée par Moché Rabbénou, le Hod étant la beauté de l'apparence incarnée par Aharon en particulier et les Cohanim en général, et le Yessod étant l'utilisation parfaite des deux, utilisés dans les bonnes proportions. Ce niveau très élevé fut l'apanage de Yossef… lui qui était capable de combiner à la perfection beauté physique et spiritualité, valeurs morales… C'est cela le Tsadik, l'association des paradoxes, l'harmonisation de contraires. C'est ainsi que Yossef est capable de dire à ses frères qu'il ne leur en veut de rien et qu'ils doivent accepter l'idée que c'est Hachem qui l'a fait descendre en Egypte et pas eux…
Ce niveau n'est accessible qu'à ceux qui possèdent un Oz très fort, un Oz nourri de l'étude de la Torah et de la satisfaction de son apparence plaisante.
Vous savez ce qu'il vous reste à faire…
Béatsla'ha à toutes !