Bat-El Lévy avait un rêve : celui de fonder un séminaire pour femmes à Ramla, près de Tel-Aviv. En marge de la concrétisation – complètement prodigieuse – de son projet, une série de miracles inattendus se sont succédés les uns après les autres…
Bat-El Lévy est une jeune femme pleine d’énergie et de joie de vivre. Elle est une figure bien connue de la ville de Ramla, située près de Tel-Aviv. Elle-même Baalat Téchouva, elle est mariée et mère d’un adorable petit garçon. Sa profession ? Répandre le judaïsme partout où elle le peut, sans relâche et sans rechigner devant l’ampleur de la tâche !
Tout pour une soirée de Hafrachat ‘Hala !
Tout a commencé il y a 2 ans, lorsque Bat-El a décidé d’organiser pour les femmes et les jeunes filles de sa ville une grande soirée de Hafrachat ‘Hala. Cette soirée, comme elle le découvrira par la suite, sera le début d’une merveilleuse aventure et surtout de plusieurs miracles qui se produiront dans son sillage.
Comme point de départ, Bat-El s’est mise à la recherche d’une salle à Ramla qui pourrait accueillir le public nombreux qu’elle attendait pour cette soirée. Finalement, elle a jeté son dévolu sur la terrasse d’une maison appartenant à une femme, qui avait gracieusement accepté de la mettre à la disposition de Bat-El. « Tout le monde a donné un coup de main : certaines ont amené des chaises, d’autres ont préparé une collation. J’ai vu l’aide divine intervenir de manière concrète à chaque étape des préparatifs. Finalement, la soirée a débuté et beaucoup de femmes et de jeunes filles étaient présentes. J’étais euphorique, surtout au vu de tous les efforts que j’avais entrepris pour mettre au point cet évènement. Je l’ai d’ailleurs dit aux femmes : tous les efforts que nous mettons en œuvre en l’honneur de Hachem sont d’une grande valeur et nous permettront de voir, avec l’aide de D.ieu, toutes nos demandes exaucées. »
Prélever la ‘Hala et faire régner la paix
Bat-El raconte : « A un certain moment de la soirée, j’ai vu qu’il y avait de l’agitation à l’entrée de la cour – en fait une femme était passée à proximité de la maison et des femmes l’avaient exhortée à entrer. A la fin de la soirée, cette même femme s’est levée, a demandé le micro et, émue aux larmes, a raconté que nous nous trouvions ce soir chez l’une de ses proches parentes avec qui elle était hélas brouillée depuis plusieurs années. Cette soirée de Hafrachat ‘Hala leur avait à toutes deux offert l’occasion de se réconcilier après des années de rupture totale ! »
Mais ce n’était que le début des surprises de Bat-El…
Quand un projet et un bâtiment se rencontrent…
Celle-ci poursuit son récit : « Avant que la soirée ne s’achève, j’ai à nouveau pris le micro et j’ai raconté aux femmes que je venais grâce à elles de réaliser l’un de mes rêves, mais que j’en avais un autre qui me tenait particulièrement à cœur. De manière naturelle, je leur ai alors raconté que je caressais l’ambition – un peu folle, il faut l’avouer ! – d’ouvrir à Ramla un séminaire d’étude de la Torah. Il ne s’agirait pas d’un centre destiné exclusivement aux jeunes filles, mais d’un lieu où chacune, quelle qu’elle soit et quel que soit son niveau de religiosité, pourrait venir se renforcer au niveau spirituel. Au moment où je prononçais ces mots, quelque chose d’inattendu s’est produit : une femme de l’assistance, du nom de Léa, s’est soudain levée et a dit qu’elle pouvait m’aider. Elle a raconté qu’elle était propriétaire d’un bâtiment ayant autrefois servi de synagogue (c’est-à-dire qu’il était déjà doté de toutes les structures nécessaires !) et qu’elle cherchait justement à le transformer en lieu d’étude ! Les femmes en furent si ébahies, et moi la première, que nous ne trouvions pas de mots assez forts pour décrire ce miracle ! »
Et l’aide divine ne s’est pas arrêtée là : en l’espace de seulement un mois (!), la Midracha « Chirat Halev », située rue Rachbam à Ramla, ouvrait déjà ses portes au grand public…
Les oreilles qui entendent, la bouche qui parle
Mais plus incroyable encore fut le double miracle dont furent témoins Bat-El et son associée en marge de la création de la Midracha. Bat-El raconte : « A cette période, je me trouvais dans une situation personnelle difficile. Mon fils, âgé de seulement deux ans, fut diagnostiqué comme souffrant d’une grave déficience auditive aux deux oreilles. D’après certains médecins, mon fils n’entendait carrément pas du tout. De son côté, Léa elle aussi était confrontée à un problème similaire : son fils de quatre ans avait de graves problèmes de locution. Il ne s’agissait pas juste d’une difficulté à prononcer certains mots ou lettres, mais son fils ne parlait quasiment pas du tout. Nous avons une fois discuté ensemble du problème et sommes arrivées à la même conclusion : par le mérite de la diffusion de la Torah par oral, nos enfants auraient eux aussi le mérite de pouvoir dire et entendre des paroles de Torah. »
Et l’incroyable se produisit… « Un mois seulement après l’ouverture de Chirat Halev, le fils de Léa se mit à parler ! Pas seulement à prononcer des mots, mais à dire des phrases entières ! De mon côté, la situation aussi s’est débloquée d’une façon totalement miraculeuse : un nouvel examen auditif a révélé que l’une des deux oreilles de mon fils était parfaitement intacte. Ce qui était inexplicable, puisque mon fils avait subi plusieurs examens auparavant et tous avaient mené à la conclusion que les deux oreilles étaient atteintes, quasiment à 100%. »
Du côté de Chirat Halev
Et quand on demande à Bat-El comment se porte la Midracha, elle répond, non sans une pointe de fierté : « Elle grandit de jour en jour. Chaque jour, de nouvelles femmes viennent écouter des paroles de Torah et se renforcer. J’y donne cours chaque semaine et m’occupe de faire venir des intervenants variés à chaque fois. La Midracha est devenue très populaire, nous avons même vu des femmes de ‘Haïfa et de Béer-Chéva venir assister à des cours ! »
Pour conclure, Bat-El déclare avec l’optimisme légendaire qui la caractérise : « J’espère que nous continuerons ainsi, sur la voie de la diffusion de la Torah et des miracles au quotidien ! »