Chères mamans, je vous conseille vivement de faire lire cet article à vos chers maris, vous ne serez pas déçues croyez-moi… testé et approuvé :)
Cher Papa, as-tu des jolies princesses, petites ou grandes, dans ta progéniture ?
Si oui, alors il faut que tu connaisses ce grand secret pour la réussite de leur éducation…
Une fille à la maison, c’est un vrai joyau.
Une fille, c’est gracieux, c’est chipie, et mon D.ieu, tellement bavard !
Mais plus le temps passe, et plus une fille qui grandit, c’est du souci pour un papa. Car le père, mieux que nul autre, connaît la nature prédatrice des hommes… et la craint.
Au sein d’un foyer empreint de valeurs, il se positionnera alors quasi toujours en rempart pour la protéger dans la jungle des hommes, afin d’avoir la fierté de la mener noblement, sous la ‘Houppa, auprès d’un jeune homme sérieux et droit.
Mais, pour avoir ce privilège, encore faut-il avoir éduqué une fille sérieuse et droite, elle aussi.
Quelle est donc la recette pour y contribuer très fortement ?
Eh bien voilà ; une fille, dès son plus jeune âge, a été créée avec des prédispositions qu’un papa doit savoir utiliser à bon escient. Prédispositions spécifiques, qui lui permettront un jour de devenir la princesse de son homme, et la reine de ses enfants.
Quelles sont-elles ? C’est un attrait prononcé pour le regard que les autres portent sur elle. Alors, un jour, à 3 ans, elle se dandinera pour faire tournoyer joliment sa robe, un autre jour, à 12 ans, elle s’enthousiasmera à essayer sans fin les accessoires attrayants de sa mère (maquillage, chaussures hautes, et garde-robe), puis bien vite, à 18 ans, elle rêvera tendrement du jour où elle pourra parader, dans sa grande robe blanche, devant une salle comble.
Mais cet attrait pour le regard que l’autre porte sur elle, toi, papa, tu as la capacité de le canaliser, de le modérer grandement, et par-dessus TOUT, de le remplir d’authenticité et de joie de vivre.
Comment réaliser cette prouesse ?
C’est franchement à ta portée, mais il faut juste revenir souvent à la charge : efforce-toi de la flatter sur ses vêtements, lui faire des compliments, remarquer son nouveau bijou - même s’il n’a coûté que quelques euros -, lui offrir occasionnellement un petit cadeau de filles. Bref, le tout est de profiter de ta place d’homme pour lui renvoyer une image noble et délicate d’elle-même.
De la sorte, si son réservoir de Kavod (respect) et d'appréciation de soi est toujours bien plein, elle ne cherchera pas à le remplir ailleurs ! Ce qui est le terrain le plus favorable pour être une jeune fille/femme élégante et Tsanou’a - pudique - qui ne cherche pas à attirer tous les regards vers soi.
Le père, c’est en fait le premier regard d’un homme : il peut remplir (et assurer un grand équilibre à sa fille) ou bien détruire (s’il est absent, elle le recherchera partout ailleurs).
Nous comprenons donc que le regard présent et flatteur du père depuis l’enfance se prolongera en profonde intériorité, joie et équilibre par la suite chez la jeune femme - ou au contraire absent ou peu qualitatif -, et pourra pousser la jeune femme à attirer les regards sur son extériorité, vide.
Si la jeune fille ressent être une fierté aux yeux de son père, elle s’autorisera par la suite à accomplir sa féminité dans la Sim’ha (joie), ou, au contraire, sera susceptible de s’en empêcher et de demeurer dans la superficialité.
Enfin, si le père incarne depuis toujours le support de l’autorité à la maison, sa jeune fille, recherchera toujours, en parallèle de son admiration, son approbation. Très utile en temps de Chiddoukh, afin que le cœur ne parle pas au détriment de la tête, qui peut tourner un peu trop vite !
ATTENTION !!
⇒ Nous nous sommes concentrées ici sur une partie spécifique au père, dans l’éducation des filles, mais toi, Maman, combien tu participes aussi à cet équilibre ! De quelle façon entre mille ? Dans l’identification que ta fille pourra puiser en toi, pour devenir elle-même. Cette appropriation, fait capital, s’inspire et ne s’impose surtout pas. Concrètement, si tu te sens bien dans tes baskets en tant que femme, et que ton Chalom Bayit se passe bien, ta fille aura envie de te ressembler.
⇒ Mais encore, si le rôle qu’assurent les parents est fondateur, il va de soi que nous ne vivons pas dans une bulle et que l’extérieur jouera aussi sa part !
Alors cher papa, en ce qui concerne ta part dans cette œuvre merveilleuse, plus d’hésitations pour flatter depuis toute petite tes poupées, et pour faire en sorte de les considérer comme tes chères princesses, sans t’en cacher, bien au contraire. Elles n’en seront que plus saines, gracieuses et joyeuses plus tard.
Béhatsla’ha Rabba !