Une affiche placardée en Israel fait le récit d’un Avrekh (étudiant en Torah) et de son épouse, parents d’une famille nombreuse, qui ont bénéficié d’un miracle sous la forme de l’acquisition d’un appartement, grâce à une prière récitée sur la tombe de Rabbi Yossef Karo, l'auteur du Choul'han 'Aroukh. Le père de famille nous raconte la série de miracles qu’ils ont vécus, qu’il rattache à la prière.
« Nous avons habité de longues années dans le sud du pays. Grâce à D.ieu, la famille s’est agrandie au fil des ans, et nous avons pensé emménager dans un appartement plus grand. J’ai toujours voulu vivre à Jérusalem, mais les prix élevés ne nous le permettaient pas. Il y a un certain temps, j’ai décidé de mettre notre appartement en vente, mais toutes les tentatives de le vendre s’avérèrent infructueuses. Je me suis rendu auprès des meilleures agences immobilières, j’ai fait des publicités partout, mais nous n’avons pas vu de lumière au bout du tunnel. »
« Il y a peu de temps, un agent immobilier m’a téléphoné et m’a proposé de vendre notre appartement, mais en contrepartie de frais d’agence élevés. J’étais au bord du désespoir et j’ai accepté, bien que ces frais fussent plus élevés que la normale. Arrivé pour signer le contrat, l’affaire n’aboutit finalement pas. » A ce stade-là, Israël perdit presque espoir. « J’ai compris que je n’arriverai pas à vendre mon appartement. »
« J’ai soudain pensé à une Ségoula connue : celui qui lit le Birkat Hamazone dans le Sidour sans lever la tête reçoit une grande abondance. Nous avons donc pris l’engagement, ma femme et moi-même, ainsi que toute la famille, de ne réciter le Birkat Hamazone que dans le Sidour. Au bout d’une semaine, miraculeusement, une agence immobilière m’a téléphoné et m’a proposé des acheteurs pour mon appartement, des gens intéressés à acheter de suite, à un prix très élevé et sans frais d’agence, ce qui était pour moi un grand miracle. »
La transaction eut lieu, mais la somme qui leur resta était insuffisante pour acquérir un appartement à Jérusalem.
« Nous étions le 13 Nissan, le jour de l’anniversaire de deuil de Rabbi Yossef Karo, et j’avais entendu beaucoup d’histoires de délivrances survenues grâce à la prière sur les tombes de Tsadikim. Moi, qui ne crois pas plus à la prière sur les tombes des Tsadikim qu’à l’étude de la Torah au Kollel, je n’y attachais pas une grande importance.
J’écoutais cependant le conseil d’un ami et je décidai de me rendre sur la tombe du Tsadik à Tsfat pour y demander une délivrance. Puisque je suis Cohen, je fis ce que dit le Zohar : si l’on regarde le lieu de la sépulture et que l’on prie, c’est comme si l’on se trouvait sur le lieu-même. Je pleurai et priai avec une immense concentration, je demandai au Tsadik d’implorer le Maître du monde pour que j’ai le mérite d’acquérir un bon appartement de grande taille à Jérusalem.
Environ dix jours après, quelqu’un me proposa de voir un appartement dans un quartier de Jérusalem, un appartement de grande taille, comme nous le souhaitions depuis toujours. L’appartement appartenait auparavant à un couple de nouveaux immigrants originaires de Russie. Ils pensaient y habiter de longues années, et le propriétaire avait effectué des rénovations de qualité, en s’acquittant également de la taxe d’amélioration et d’autres impôts.
Lorsque j’entendis le prix demandé par le propriétaire de l’appartement, je n’en crus pas mes oreilles. Le prix était presque identique à celui que j’avais obtenu de l’appartement du sud, et ici, il s’agissait d’un appartement qui avait l’air neuf, et le tout, sans frais d’agence.
Pour moi, c’était vraiment un miracle dévoilé. Je rêvais depuis si longtemps d’un tel appartement et la chose ne s’était pas réalisée. Loué soit D.ieu, grâce à la prière sur la tombe de Rabbi Yossef Karo, nous avons eu droit à un miracle, et nous avons promis que si nous obtenions une délivrance, nous publierons notre histoire », relate le père de famille. »
Mais ce n’est pas tout.
« Lorsque j’ai raconté cette histoire à ma proche famille, une jeune fille de ma famille, née avec de graves problèmes de santé, l’entendit. Elle avait beaucoup de mal à trouver un parti pour se marier. Elle décida elle aussi de se rendre sur la tombe de Rabbi Yossef Karo et de prier pour trouver un conjoint, et, grâce à D.ieu, il y a peu de temps, nous avons assisté à ses fiançailles avec un jeune homme Ben Torah en parfaite santé. »