J’ai dirigé l’organisme NCSY à Long Island pendant neuf ans et il n’était pas rare que je rencontre un adolescent de 14, 15 ans qui me disait : « Je suis athée ! Je sais qu’il n’y a pas de D.ieu ! » Alors je répondais : « C’est intéressant, est-ce que tu as déjà étudié la philosophie grecque ? » « Non. » « La philosophie médiévale ? » « Non. » « La philosophie moderne ? »« Non. » « Léhavdil, as-tu étudié la philosophie juive ? » « Non. » « As-tu étudié le Talmud ? » « Non. » « As-tu déjà lu la Bible ? » « Qu’est-ce que voulez dire… la totalité ? » « Alors je répondis : je suis désolé, tu n’es pas athée, mais tu es idiot. » Je lui dis : « Tu n’es pas le premier à avoir posé cette question, il y a des preuves, pourquoi ne pas les lire et les examiner ? Dans le judaïsme, que disons-nous ? Nous voulons que vous posiez des questions, approfondissiez la réflexion et fassiez des recherches. »
Lorsque l’enfant est jeune, que lui disons-nous ? Apprends le « Ma Nichatana ». Apprends à poser des questions.
Lorsque tu poses une question à un rabbin, il dit : « Non, non, non… pose mieux ta question ! » car il y a ce détail là et celui-là et celui-là…
Nous donnons beaucoup plus d’informations. Nous disons aux gens de poser des questions, d’étudier et de voir, et pas seulement d’accepter. Tu examines, et plus tu poses de questions, plus il te sera facile d’accéder à la vérité.
C’est une expérience juive unique. Il faut que ce soit logique, que ça ait un sens.
Comme le Rav Noa’h Weinberg d’Aish Hatorah disait : « Nous, les Juifs, avons été accusés de tout depuis des milliers d’années. La seule chose dont nous n’avons jamais été accusés, c’est la bêtise. »
Si nous sommes là depuis si longtemps, ce n’est pas seulement parce que nous disons aux gens : « Croyez ». Nous confondons l’ignorance et la Emouna (foi en D.ieu). Ce n’est pas la définition de la Emouna.
La Emouna nécessite beaucoup de compréhension, de profondeur, et de recherches intellectuelles.