Le nouveau trend des vacances d’hiver, ce n’est plus le palace à Courchevel, ni le chalet tout confort à Davos, mais c’est la tente pliable et étanche, qu’on met dans la voiture, et qu’on ouvre une fois la clairière enneigée de nos rêves découverte, dans le silence d’un ciel glacé et étoilé, comme seule la montagne nous en offre. Loin de tout, sous une température de moins 22 degrés, on monte le petit habitat en un rien de temps, on installe vite un poêle à l'intérieur avec sortie d’air sécurisée, on y pose une bouilloire et on déplie un bon lit avec double duvet. On aura pris soin d’emporter ses livres de chevet, ou ceux qu’on n’a pas eu le temps de lire. Les odorats délicats n’oublieront pas leur moulin à café pour le parfum qui va flotter tout le long du séjour autour d’eux ; pour le laitage et les fromages, pas besoin de frigo, il y a assez de neige dehors.
La tente en question est équipée de cloisons transparentes pour ne rien rater du coucher du soleil et de l’aurore qui pointe, de la mésange bleue qui, dans l’arbre, vient nous siffler une sérénade au petit matin.
Un petit barbecue est installé dehors, sur lequel on fait griller des boulettes de viande avec du persil, qu’on servira sur une focaccia faite maison. Il ne faut pas oublier les raquettes pour les randonnées dans la neige poudreuse et immaculée, qu’on sera les premiers et les derniers à fouler, et où seules les fines traces des pattes d’un chardonneret nous accompagneront.
C’est le bonheur. Surtout quand on rentre au chaud après la balade et qu’on se glisse entre les couvertures dans un pyjama douillet.
Comme vous avez de grandes dents…
Non, je ne parlerai pas de La Haye, de ses magistrats aux perruques empoudrées, déguisés en bonnes grands-mères, soucieuses de justice et du bien-être de l’humanité, qui vont accepter de mettre leurs tribunaux au profit d’un plaignant plus que douteux. Ces Hautes Instances cachent dans leur bonnet de nuit un six-coups, pour tirer au moment opportun sur le petit chaperon rouge, préalablement accusé de génocide, et dont on vient de massacrer la famille.
C’est ignoble.
Et le monde acquiesce…
Lorsqu’on lit nos Midrachim sur le fonctionnement des tribunaux de Sodome, ville biblique, maudite pour sa cruauté, on peine à croire qu'il put exister un pays dont le système juridique était si décadent, si absurde et si pervers qu’il interdisait sous peine de mort de porter assistance à personne en danger, de donner le gîte ou un morceau de pain à l’étranger qui frappait à notre porte, et menait au supplice par amputation ou par écartèlement, tous ceux qui ne se pliaient pas aux normes draconiennes de la ville.
Mais aujourd'hui après La Haye, Sodome, c’est une blague, c’est du petit lait. L’Occident et ses Tribunaux ont perdu toute crédibilité en dévoyant le système pénal, sabordant la base sur laquelle toute société viable s’appuie, et sonnant définitivement le glas d’Edom.
En invitant les bourreaux aux places d’honneur pour applaudir à l'exécution des victimes, le monde civilisé a signé sa démission.
It is the end, my friend.
Une civilisation s'effondre.
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Est-ce par eux que nous voulons être protégés, est-ce vers eux que nous allons nous tourner pour demander justice…?
L’État hébreu s’est hâté d'envoyer aux gouvernements du monde les vidéos des exactions du 7 octobre, espérant que les images insoutenables feraient pour lui la meilleure des campagnes d’information possible. Incorrigible naïveté du gouvernement israélien qui croit encore qu’il fera bientôt partie de la grande famille des nations et sera accueilli par elles en tant que tel.
L’indignation des peuples devant l’horreur a duré 4 jours, et bien avant la riposte de Tsahal, le vent tournait déjà contre nous.
Mon Refuge
On se demande si on ne les préférait pas encore en antisémites affirmés, en seigneurs terriens tyranniques et avoués, plutôt qu’en civilisés cravatés, osant tapoter la balance de notre destin et se permettant de prononcer des sentences mensongères mais savamment formulées.
Moi, si vous permettez, je retourne à ma tente, avec le poêle qui ronronne au milieu de la neige.
Car mon Abri, avec vue sur les frimas de l’extérieur, tient toutes les intempéries, cloisonné à merveille, isolé de toutes parts et retenant une température idéale.
Je ne veux que Lui, au chaud, au milieu de l’hiver, dans le silence de Ses étoiles ; Lui Seul qui me protège et m’enveloppe, qui rend la Justice, la vraie, et dont La Main Juste et Bonne est vers moi toujours tendue. Débarrassée des objets encombrants et inutiles, des brouhahas de la ville, je demeure avec le strict minimum, et enfin, à l'écoute, je Le perçois, le D.ieu de mon père et de mes Ancêtres, Avraham, Its'hak, Ya'acov, le D.ieu Vivant.
“Ils Me feront un sanctuaire, et Je demeurerai en eux” (Chémot 25/8).
Et les commentaires de questionner sur ce verset :
“En EUX, pourquoi ce pluriel ? On devrait dire en lui, par rapport au sanctuaire.”
Et de répondre : ”En eux, cela veut dire que Le Saint Béni Soit-Il réside dans le cœur de tous les enfants d'Israël.”
L’Éternel nous y attend.
Il ne nous reste qu’à aller à Sa rencontre.