Dans le feuillet populaire « Béer Haparacha » de l’orateur Rav Elimélekh Biderman, figure une histoire surprenante et inspirante, qui illustre le pouvoir enfoui dans la parole de chacun d’entre nous. Sachons épancher notre cœur devant le Saint béni soit-Il en toutes circonstances, même lorsque la délivrance ne semble pas se profiler à l’horizon.
Cette histoire s’est déroulée au mois d’Av dernier et le Rav Biderman précise qu’il l’a entendue de la bouche du protagoniste : « Le protagoniste de l’histoire m’a raconté qu’au mois d’Av dernier, ils avaient été submergés par les frais dans son foyer. A l’approche du mois d’Eloul, lorsqu’il est nécessaire des faire des achats de livres scolaires et de vêtements pour ses enfants, il n’avait pas un sou, décrit le Rav Biderman. De plus, à cette époque, il devait restituer une dette de 5000 shékels à un proche de sa famille. Cette situation financière critique lui pesait énormément.
Le jour de Roch ‘Hodech Eloul, notre protagoniste, pendant la prière du matin, se répandit en pleurs et supplications : "Bénis cette année à venir", tout en s’adressant au Maître du monde pour obtenir Son aide. Ce jour-là, alors qu’il faisait la sieste, sa fille le réveilla brusquement en déclarant : "Papa, nous avons trouvé ta cachette d’argent."
Son père, fatigué et préoccupé, la réprimanda de l’avoir tiré de son sommeil, mais la petite insista pour qu’il vienne assister au prodige qui se déroulait dans le salon de leur maison.
Le père se hâta vers le salon, et vit des dizaines de billets de 200 shékels voler de toutes parts à partir des fentes du climatiseur suspendu au mur du salon.
Les membres de la famille rassemblèrent les billets et après avoir compté toutes les coupures éparpillées, ils découvrirent qu’il y avait 10 000 shékels.
Le père de famille déduisit que l’un des locataires qui avait habité dans cet appartement avait décidé de se servir du climatiseur pour dissimuler son argent. Il s’adressa de suite à un Rav décisionnaire, qui trancha qu’il pouvait se servir de cet argent, à condition qu’il signe un papier stipulant que si le propriétaire de cet argent le lui réclamait, il le lui rendrait.
Notre homme relata qu’il louait cet appartement depuis de longues années, et plusieurs techniciens avaient déjà eu affaire à cet appareil à plusieurs reprises, et n’y avaient jamais rien trouvé. "Immédiatement après m’être adressé du plus profond du cœur au Maître du monde pour qu’Il me vienne en aide, et avoir senti que je n’avais aucun autre recours à part Lui, j’ai été exaucé au Ciel", déclara-t-il sur un ton ému, et d’ajouter : "Quel peuple remarquable, nous avons un D.ieu proche de nous, Hachem notre D.ieu, qui répond à toute personne qui s’adresse à Lui". »