« Laisse l’argent travailler pour toi » est un slogan populaire à notre époque. Nombreux sont les hommes - en particulier ceux qui investissent beaucoup d’efforts dans leur subsistance - qui rêvent du jour où ils pourront faire beaucoup d’argent sans lever le petit doigt. Cette idée séduisante de gagner de l’argent sans effort, crée un vif intérêt chez le public et attire de nombreux investisseurs.
Ceux qui ont réussi à gagner de l’argent de cette manière sont contents d’eux-mêmes. Ils n’ont pas travaillé et ont gagné de l’argent. Ça vaut la peine, non ?
S’il en est ainsi pour les bénéfices financiers, que dire du bénéfice d’un immense salaire dans le monde de vérité sans aucun effort ? Ça vaut vraiment le coup, non ?
Tu es invité à lire la méthode juive de création des mérites qui augmenteront d’eux-mêmes, même après les avoir oubliés et sans limite de temps.
Comment ? Voici :
Tout le monde connaît la coutume selon laquelle un fils dont le père a quitté ce monde doit réciter le Kaddich pendant environ un an à partir du jour de son décès. L’usage est également d’étudier des Michnayot et de faire de généreux dons à la Tsédaka pour l’élévation de l’âme du défunt, et plus on en fait dans ce domaine, plus c’est louable.
Comment expliquer cette coutume ? Comment les fils du défunt peuvent-ils mettre à profit « l’élévation de l’âme » de leur père, alors que lui-même ne fait rien ?
La source de ce Minhag (coutume) provient du principe fondamental suivant : lorsqu’un homme confère des mérites à d’autres et les conduit à faire des Mitsvot et à accumuler des mérites, leurs bonnes actions sont également portées à son crédit, car il en a été à l’origine. Lorsque les fils d’un défunt récitent le Kaddich pour lui, la prière du Kaddich qui est une prière élevée sur l’honneur de la Chékhina (Présence Divine) est également portée au mérite du défunt, car c’est lui qui a élevé ces fils qui réalisent actuellement cette Mitsva.
En d’autres termes : un homme qui a élevé des enfants dans ce monde-ci, ces derniers lui doivent leur existence, et il récolte le mérite de chaque Mitsva et bonne action qu’ils accomplissent. Bien entendu, il n’y a pas de limite temporelle pour les actions portées au crédit de l’homme. Car si on creuse profondément, les petits-enfants, les arrière petits-enfants, etc. sont venus au monde grâce à lui.
Ce principe fonctionne non seulement dans la relation de père et fils, mais pour toute relation de l’homme au monde. Si grâce à toi, quelqu’un a accompli une Mitsva, à partir de là, à chaque fois qu’il fera cette Mitsva, elle est aussi ajoutée à ton mérite. S’il conduit un tiers à faire une Mitsva, le mérite lui sera aussi attribué, sans limite de temps ou du nombre d’individus.
Ce principe de « Zikouï Harabim » trouve sa source dans le Tanakh : « Et ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin - (resplendiront) comme les étoiles, à tout jamais ». Un homme qui confère des mérites au public ou à l’individu avec son argent, son corps, ou par tout autre moyen est responsable de la multiplication de leurs mérites, et tous ces mérites sont attribués à cet initiateur. Si, à leur tour, ils font du Zikouï Harabim pour d’autres individus, tous ces mérites seront portés au crédit du tout premier initiateur.
Nous avons tous la possibilité de faire des bonnes actions dans le monde, même lorsque nous dormons ou au cours de l’existence, même si depuis bien longtemps nous avons oublié l’acte que nous avons accompli, et même après la mort.
Tu étudies la Torah ? Pousse tes amis à se joindre à toi, l’immense mérite que tu récolteras revivifiera ton compte en banque. Très recommandé.
Moché Witman