Dans la Parachat Tetsavé, on parle entre autre des habits d’Aaron Ha-Cohen et des pierres précieuses qui se trouvaient dans le pectoral, qu’il avait reçu des chefs des douze tribus. Parmi les pierres, il y avait un diamant brillant.
On raconte l’histoire d’un diamantaire fidèle du Rabbi de Loubavitch, qui avait remarqué que le Rabbi rapprochait des gens simples.
Le ‘Hassid en demanda la raison au Rabbi.
Le Rabbi lui répondit : « Ces gens sont d’un très haut niveau. »
Le ‘Hassid lui dit avec stupéfaction : « Je ne leur trouve rien de spécial. »
Avant que le ‘Hassid ne rentre chez lui, le Rabbi lui demanda de lui montrer quelques exemplaires de ses pierres précieuses. Avec beaucoup de joie, le ‘Hassid sortit les pierres précieuses de son sac, et commença à expliquer au Rabbi la valeur et la particularité des différentes pierres. Le ‘Hassid fit plus particulièrement l’éloge du diamant, la pierre la plus remarquable qu’il possédait.
Le Rabbi lui dit : « Qu’est-ce que cette pierre a de particulier par rapport aux autres ? Je ne vois pas de différence entre elle et une autre. » Le ‘Hassid s’offensa et dit : « Rabbi, pour les pierres précieuses, il faut être un connaisseur ! »
Le Rabbi lui sourit et lui dit : « Pour l’âme d’un juif, il faut aussi être connaisseur. »
C’est clair : Un homme devra toujours être doux comme un roseau, et ne pas être dur comme un cèdre...