Si la Mercedes de votre voisin ou le Iphone dernier cri de votre ami vous dérange. Si vous ressentez que c’est dommage qu’untel ait reçu telle chose plutôt que vous. Si vous vivez avec le sentiment que ce n’est pas "normal" que même un proche de votre famille réussisse plutôt que vous… Alors ces quelques lignes sont pour vous.
Il ne fait aucun doute que l’un des phénomènes qui influence de manière générale sur l’état psychologique d’une personne, sur sa motivation et sa confiance en elle, et qui permettra de déterminer quelle est sa vision de la vie, est la "jalousie".
Nos Sages nous ont enseigné dans les Pirké Avot : "Rabbi Eli’ézer Hakafar dit : la jalousie, l’envie et les honneurs excluent l’homme de ce monde." (prêtez attention au premier critère…). Son intention dans cette Michna n’est ni plus ni moins que notre monde personnel, un monde qui peut contenir de la vie, des roses, pourra très vite être détruit par la jalousie.
La source
Essayons de comprendre d’où provient la jalousie ? Pourquoi sommes-nous jaloux ? Pourquoi ne réussissons-nous pas à la surmonter ?
La jalousie est issue du sentiment que si l’autre possède quelque chose, c’est "sur mon compte" ou "à ma place" (apparemment, il n’y a qu’une seule personne qui peut être riche…). Cette jalousie est basée sur la certitude que notre réussite et nos objectifs dépendent uniquement de nous, et ainsi, il nous semble que la réussite des autres nous prive des possibilités d’atteindre le sommet…
"Existe-t-il une solution ?", demanderez-vous. "C’est un sentiment naturel et humain, que peut-on faire ?"
Conseil
J’ai un bon conseil. Un conseil que la Torah nous propose, et si nous le comprenons, nous pourrions avoir une autre vision des événements.
En seul mot : la foi.
Oui. Du moment que nous admettons que tout ce qui peut nous arriver provient du Ciel et que tout ce que nous recevons ou perdons, réussissons ou échouons, est une décision du Créateur, sans aucun rapport avec nos efforts ou nos capacités, il est alors possible de comprendre que "personne ne peut agir sur les biens d’une autre personne, même ne serait-ce d’un cheveu". La vision des évènements serait toute autre : il semble que même si notre prochain possède beaucoup plus, ce n’est pas "sur notre compte", ni "à notre place", et cela ne réduit pas nos possibilités… Tout est encore possible…
Cette explication m’est venue à l’esprit lorsque j’ai lu l’histoire des 24 000 élèves de Rabbi Akiva qui sont morts étrangement durant la période entre Pessa’h et le 33ème jour du ‘Omer.
La Guémara nous enseigne que la faute par laquelle ils ont été punis était "un manque de respect mutuel". Une autre version nous explique que c’était à cause de l’envie.
La raison pour laquelle ils furent punis sur cette mauvaise conduite durant la période entre Pessa’h et Chavou’ot, est que ces jours sont propices à une préparation au don de la Torah. Et cela exige de notre part un effort particulier sur notre conduite morale envers notre prochain, car pour recevoir la Torah, il faut être rempli d’une foi inébranlable, sans aucune jalousie, et d’une prise de conscience du respect de son prochain.