Cette histoire s’est déroulée il y a quelques décennies à Yérouchalaïm.
Shmouël, un fabriquant de sépultures se réveille au milieu de la nuit et appelle son épouse d’une voix affolée. « Peux-tu appeler le médecin stp, je ne sais pas ce qui se passe, mais je n’arrive pas à bouger ma main. Mon cerveau ne parvient plus à la contrôler, comme si elle était paralysée,‘has véchalom.
Devant l’affolement de son mari, l’épouse s’empresse de téléphoner aux secours qui arrivent rapidement.
Le docteur examine Shmouël, mais ne trouve aucune anomalie. Il lui prescrit des examens à effectuer le lendemain, dans l’espoir de pouvoir trouver la cause de la paralysie.Le lendemain matin, Shmouël demande à son épouse si elle peut lui trouver le numéro de son concurrent, un autre fabriquant de sépultures de Yérouchalaïm et de lui demander de venir.
Lorsque le concurrent arrive chez Shmouël, ce dernier éclate en sanglot et implore : « Pardonne-moi, j’ai mal agi ! », mais le concurrent ne comprend pas ce que Shmouël désire de lui.
Shmouël s’explique : tu as été sollicité pour faire une sépulture ronde pour le Rav Tsvi Pessa’h Frank (qui était le Rav de Yérouchalaïm). En voyant ton œuvre, j’ai été pris de jalousie et j’ai voulu que tout le monde pense que je suis le seul qui sache faire de telle sépulture. Aussi, je suis allé en cachette et je l’ai fendue avec un coup de marteau.
Je sais que c’est pour cette raison que je suis puni. Aussi, peux-tu stp me pardonner, aller mettre une autre sépulture à mes frais, sans rien dire à personne.
Le concurrent fut choqué de voir jusqu’où la jalousie peut détruire l’homme. Il pardonna à Shmouël et s’engagea à arranger la sépulture puis à garder le silence.
Dès que la sépulture fut arrangée, Shmouël commença à ressentir sa main qui guérit très rapidement.
Shmouël retrouva sa main mais aussi sa raison et comprit que l’on n’était pas gagnant de jalouser et endommager les autres.
Cette histoire a été racontée par la fille du concurrent, après le décès de celui-ci et de Shmouël.