1. On a tendance à croire que les magasins cachères sont des oasis de quiétude au milieu du désert et que l’on peut s’y ravitailler les yeux fermés, sans se poser de question.
2. La réalité est toute autre. Si les magasins cachères nous facilitent grandement la tâche, la responsabilité de bien choisir ce que l’on achète incombe au client. Les commerçants ne sont pas des responsables de cacheroute et n’ont pas forcément les compétences ou la rigueur nécessaire pour certifier la nature des produits qu’ils vendent.
3. Il existe hélas, dans la vaste chaîne du cachère, des intervenants dont le manque de sérieux ou d’intégrité est avéré. C’est un premier élément qui doit appeler à la vigilance et nous encourager à n’acheter que des produits bénéficiant d’une surveillance rabbinique reconnue. Certains commerçants proposent en outre des produits ne bénéficiant d’aucune surveillance. Ceux-ci se retrouvent dans les rayons des épiceries cachères uniquement du fait qu’ils sont mentionnés dans les « listes » de produits sélectionnés, comme celle du Consistoire, réservées à un public non averti. Certains produits à base de viande cachère mais non-Glatt ou à base de lait non surveillé ne conviennent pas à tous les publics.
4. Si votre magasin cachère n’est pas le far-west, la vigilance reste de mise. Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faille toujours recompter la monnaie même avec les gens de confiance ; ainsi il n’est pas moins important de vérifier sérieusement si ce que l’on mettra en bouche à été fabriqué conformément aux lois de la cacheroute.