1. Un aliment préparé par un non-juif doit obligatoirement faire l’objet d’une vérification sérieuse et approfondie. Le pain ne déroge pas à cette règle de base.
2. Vu la place qu’occupe le pain dans notre alimentation quotidienne, nos Sages ont interdit la consommation du pain des non-juifs afin de créer une barrière et éviter un rapprochement qui pourrait s’avérer spirituellement néfaste. S’il n’est pas possible de consommer le pain d’un particulier non-juif, en revanche celui des boulangers a été permis sous certaines conditions. En pratique :
- S’il existe une boulangerie cachère à proximité, c’est l’idéal, on s’y approvisionnera.
- Sinon, on préférera une boulangerie non-juive qui propose du pain « allumé », à savoir un pain cuit avec la participation d’un Juif (notamment pour l’allumage du four).
- Enfin si aucune de ces possibilités n’est envisageable, il sera permis d’acheter du pain « classique » à condition que l’on soit certain qu’il ne contient aucun composant interdit.
3. Il va sans dire que toutes les autres règles de la Cacheroute doivent être respectées :
Parfois, certains adjuvants interdits se trouvent dans les farines ; d’autres fois encore, ces composants sont ajoutés lors de la fabrication du pain. Les fours, les plaques et les plans de travail peuvent servir à préparer des spécialités contenant des graisses animales, de la viande ou des produits laitiers interdits.
4. Les Rabbanim et les responsables communautaires ont le devoir de procéder à des vérifications sérieuses et d’informer leurs fidèles afin qu’ils puissent consommer un pain fabriqué conformément aux lois de la Cacheroute.