1/ Question : Quelle bénédiction prononce-t-on avant de manger des figues de Barbarie ? Et pourquoi ?
Réponse : La bénédiction des figues de Barbarie est Boré Péri HaEts, car l’opuntia (la plante sur laquelle elles poussent) se maintient tout au long de l’année et donne des fruits chaque année. Il s’agit donc bien d’un arbre, et la bénédiction de ses fruits est donc HaEts (Chout Yé’havé Daat tome II chap. 21 ; Birké Yossef 202, 1).
2/ Question : Quelle bénédiction prononce-t-on sur une salade de fruits, dont les différentes espèces n’ont pas la même bénédiction ?
Réponse : Si la taille des morceaux de fruit permet de distinguer chaque espèce, on sortira d’abord du lot un fruit dont la bénédiction est Boré Péri HaEts, on prononcera cette bénédiction et on le mangera. On procédera ensuite de même avec un fruit dont la bénédiction est HaAdama, après quoi on pourra manger la salade sans distinction (Halikhot Olam tome II p. 99 ; Birkat HaChem tome III p. 322, paragr. 39 ; Or LéTsion tome II, chap. 14, paragr. 29).
3/ Question : Quelle est la bénédiction de la papaye ? Et pourquoi ?
Réponse : Sur la papaye, on dira la bénédiction Boré Péri HaAdama, car son arbre est creux, ce qui prouve qu’il n’est pas véritablement un arbre et qu’il faut le considérer comme un légume (Chout Yé’havé Daat tome IV chap. 52 ; Or LéTsion tome II p. 307, paragr. 40).
4/ Question : Pour quelle raison la bénédiction des champignons est-elle Chéhakol ?
Réponse : La bénédiction des champignons est Chéhakol car ce végétal ne puise pas ses ressources à partir de la terre, mais à partir de l’air. Et même de nos jours, où les champignons sont cultivés à la manière des légumes, leur bénédiction reste néanmoins Chéhakol (Choul’han Aroukh 204, 1 ; Chévet HaLévi tome VIII, chap. 248).
5/ Question : Quelle bénédiction prononce-t-on avant de manger des pommes de terre écrasées (purée) ?
Réponse : La bénédiction de la purée de pommes de terre est Boré Péri HaAdama (Chout Yabia Omer tome VII Ora’h ‘Haïm chap. 29, dont la décision se fonde sur le Choul’han Aroukh 202, 7, où il apparaît que pour des dattes écrasées et changées en pâte, la bénédiction reste néanmoins Boré Péri HaEts).
Extrait du livre "Simha Layich"