1/ Question : Est-il permis de parler entre l’ablution des mains et la bénédiction sur le pain (HaMotsi) ?

Réponse : Si l’on a récité la bénédiction Al Nétilat Yadaïm et que l’on ne s’est pas encore essuyé les mains, il est interdit de parler, et l’on ne répondra même pas Amen à une autre bénédiction. Mais si l’on s’est déjà essuyé les mains, il est permis, d’un point de vue formel, de parler. Mais il conviendra tout de même de s’abstenir de prononcer le moindre mot entre la bénédiction Al Nétilat Yadaïm et celle de HaMotsi (Choul’han Aroukh 166, 1).

2/ Question : Faut-il avoir l’intention de consommer une certaine quantité de pain, pour pouvoir réciter la bénédiction Al Nétilat Yadaïm ?

Réponse : Effectivement, au moment où l’on procède à l’ablution des mains, il faut avoir l’intention de consommer au moins un kabétsa de pain(56 grammes) pour que la bénédiction Al Nétilat Yadaïm soit requise. Mais si l’on compte manger une quantité de pain inférieure, on procédera à l’ablution des mains sans prononcer de bénédiction.

 

3/ Question : Quelle est la règle lorsqu’une personne a récité la bénédiction Al Nétilat Yadaïm en comptant manger 56 grammes de pain, et que par la suite, elle ne parvient pas à consommer cette quantité ?

Réponse : Cette personne n’a pas l’obligation de se forcer à manger davantage de pain, même si elle n’a pas consommé la mesure d’un kazaït (27 grammes). Et l’on ne considère pas sa bénédiction comme une « bénédiction dite en vain », car elle avait effectivement l’intention de manger un kabétsa de pain au moment de l’ablution des mains. Néanmoins, il serait bon qu’elle s’efforce malgré tout de manger 56 grammes de pain, eu égard à la bénédiction prononcée (Halikhot Olam I p.316).


Rav David Haddad
Extrait du livre "Simha Layich"