1. Qui est assis à l’entrée du Guéhinam (enfer) ? Nos maîtres, de mémoire bénie, expliquent qu’Acher, fils de Ya’acov Avinou, est assis à l’entrée du Guéhinam et sauve toute personne qui étudie une Michna (c’est également la règle lorsque quelqu’un étudie pour lui). C’est pourquoi, dans les livres saints, l’étude des Michnayot est mise en valeur pour l’élévation de l’âme, comme l’atteste le verset : « Pour Acher, sa production sera abondante (Chména) », le terme de Chména est constitué des mêmes lettres que Néchama (âme). (Elef Hamaguen)
2. Le plus grand Tikoun (réparation) pour l’âme. L’auteur du Torah Or écrit : « L’étude des Michnayot est un Tikoun plus grand que de prier comme officiant. »
3. L’étude de la Torah a beaucoup plus d’impact que la prière. Dans l’ouvrage Yossef Omets, il est question des prières et du Kaddich : « Ce Tikoun n’est que pour les ignorants, mais l’étude de la Torah est beaucoup plus efficace que n’importe quelle prière, et, grâce à elle, on fait entrer le défunt au Gan Eden. »
4. Un ‘Hidouch Torah du fils offre au père un immense honneur. Il est également rapporté dans le Yossef Omets ceci : « Si le fils invente un ‘Hidouch Torah (nouvelle idée de Torah mise par écrit), l’honneur reçu par son père dans la Yéchiva céleste n’a pas son pareil. » Voir également le Midrach Né’élam.
5. La principale source de satisfaction pour le défunt est l’étude de la Torah, comme le mentionne le Zohar.
6. Il faut préciser que l’étude des Michnayot est consacrée à l’élévation de l’âme du défunt, en ajoutant le nom de sa mère. Avant de commencer l’étude, il faut prononcer le nom du défunt/e et celui de sa mère, et énoncer explicitement que cette étude est dédiée à l’élévation de son âme.
7. Que faire si l’on ne sait pas étudier les Michnayot ? On peut choisir un autre sujet d’étude de Torah, comme les Pirké Avot, la Halakha, etc. On peut également étudier des ouvrages comme Vétèn ‘Helkénou, qui contient des enseignements dans un langage à la portée de tous.
8. Il est particulièrement louable d’étudier le Zohar. L’ouvrage Chiv’hi Haari zal mentionne la valeur de l’étude du Zohar et du Tikoun apporté à l’âme du défunt par cette étude. De même, le ‘Hida, dans son ouvrage ‘Avodat Hakodech, précise que l’étude la plus élevée pour le défunt est l’étude du Zohar. Le Mékoubal Rav Yéhouda Moché Pétia zatsal tient le même discours dans sa description de ce qu’il advient de l’homme après son décès, dans son ouvrage Min’hat Yéhouda.
9. Le Kaddich le plus efficace : récité après un cours de Torah.
10. Un défunt qui apparaît en rêve à l’un de ses proches et lui indique qu’il a froid, quelle en est l’interprétation ? Cela signifie qu’il demande un Tikoun, sachant qu’il manque des habits à sa Néchama (les vêtements de la Néchama sont constitués par l’homme par le biais des pensées, des paroles et des actes, comme l’explique longuement le Tania). Cette pénurie de vêtements peut être la source d’une grande détresse.
11. Après la mort, l’homme n’a plus la possibilité d’élever son âme comme indiqué dans le traité Brakhot du Talmud de Babylone, comme l’indique ce passage des Psaumes : « abandonné parmi les morts », en effet, un homme mort est libéré de l’accomplissement des Mitsvot.
12. Pourquoi le Saint béni soit-Il ouvre-t-Il chaque année le Livre des morts ? Dans le traité Roch Hachana du Talmud de Babylone, il est rapporté que chaque année, à Roch Hachana, les Livres de la vie et de la mort sont ouverts devant le Saint béni soit-Il. Le Livre de la vie, cela va de soi, pour juger les êtres humains, mais le Livre des morts, pourquoi ? Pour examiner ce qu’ont fait les vivants en faveur des morts. En conséquence, il vaut la peine de multiplier l’étude de la Torah en général, et celle des Michnayot en particulier, dans le but d’élever les Néchamot de nos proches qui ont quitté ce monde.