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Torah écrite (pentateuque) » Exode (Chemot)

Chapitre 6 (Vaera)

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6,1
L’Éternel dit à Moïse: "C'est à présent que tu seras témoin de ce que je veux faire à Pharaon. Forcé par une main puissante, il les laissera partir; d'une main puissante, lui-même les renverra de son pays."
Maintenant tu verras…

Tu as critiqué mes manières d’agir ! Tu n’es pas comme Avraham, à qui j’avais commmencé par dire : « C’est dans la descendance de Yits‘haq que l’on portera ton nom » (Beréchith 21, 12), pour lui dire ensuite : « Fais-le monter là en holocauste » (Beréchith 22, 2), et qui n’a émis aucune critique. C’est pourquoi « maintenant, tu verras » : tu verras ce qui va arriver « maintenant » à Pharaon, mais tu ne verras pas ce qui arrivera aux rois des sept nations lorsque je conduirai [Israël] sur sa terre (Sanhèdrin 111a)

Car avec une main forte il les renverra

A cause de Ma main puissante, qui se manifestera brutalement contre lui, il les renverra

Et avec une main forte il les chassera de son pays

Il chassera Israël contre leur propre volonté, sans qu’ils aient eu le temps de se fournir en provisions pour la route, ainsi qu’il est écrit : « L’Egypte se força sur le peuple pour se hâter de les renvoyer » (infra 12, 33)

6,2
Dieu adressa la parole à Moïse, en disant: "Je suis l'Éternel.
Eloqim parla à Mochè

Il a instruit son procès (voir II Melakhim 25, 6) pour s’être exprimé en termes durs lorsqu’il lui avait demandé : « Pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple ? » (supra 5, 22)

Il lui dit : Je suis Hachem

Et donc digne de confiance. Je récompense à profusion ceux qui « marchent devant moi ». Et ce n’est pas pour rien que je t’ai envoyé, mais pour accomplir les promesses que j’ai faites aux premiers patriarches. Cette expression : « Je suis Hachem », lorsqu’il s’agit de sanctionner, est à interpréter dans beaucoup de textescomme signifiant : « on peut me faire confiance pour punir ». Exemple : « tu profanerais le nom de ton Eloqim : Je suis Hachem » (Wayiqra 19, 12). De même lorsqu’il s’agit de l’accomplissement des mitswoth, comme dans : « Gardez mes commandements et pratiquez-les : je suis Hachem » : on peut me faire confiance pour récompenser

6,3
J'ai apparu à Abraham, à Isaac, à Jacob, comme Divinité souveraine; ce n'est pas en ma qualité d'Étre immuable que je me suis manifesté à eux.
Je suis apparu

Aux patriarches « en qél Chaqqaï ». Je leur ai fait des promesses et chaque fois je leur ai dit : « Je suis qél Chaqqaï »

Et de mon Nom Hachem je ne me suis pas fait connaître (lo noda’ti) à eux

Le texte ne porte pas : « je n’ai pas fait connaître » (lo hoda’ti), mais : « je ne me suis pas fait connaître » (lo noda’ti). Je n’ai pas été connu d’eux dans mon attribut de vérité, qui fait que je m’appelle Hachem, digne de confiance pour tenir parole. Car je leur ai fait des promesses, mais je ne les ai pas encore exécutées

6,4
De plus, j'avais établi mon alliance avec eux en leur faisant don du pays de Canaan, cette terre de leurs pérégrinations où ils vécurent étrangers
Et aussi j’ai établi mon alliance…

Et aussi quand je leur suis apparu sous le nom de qél Chaqqaï, j’ai dressé et établi mon alliance entre moi et eux « pour leur donner le pays de Kena‘an ». Il est écrit pour Avraham, dans le chapitre relatif à la circoncision : « je suis qél Chaqqaï » (Beréchith 17, 1), suivi de : « Je donnerai à toi et à ta descendance après toi la terre de tes séjours… » (verset 8). Pour Yits‘haq : « car, à toi et à ta descendance, je donnerai toutes ces terres-là, j’accomplirai le serment que j’ai prêté à Avraham ton père » (Beréchith 26, 3). Or, ce serment que j’ai fait à Avraham, je l’ai prononcé devant Ya‘aqov sous le nom de qél Chaqqaï : « fructifie et multiplie… » (Beréchith 35, 11), suivi de : « et le pays que j’ai donné à Avraham et à Yits‘haq, je te le donnerai » (ibid. verset 12). Ainsi, je leur ai promis et que je n’ai pas encore exécuté

« pour leur donner le pays de Kena‘an ».

Il est écrit pour Avraham, dans le chapitre relatif à la circoncision : « je suis qél Chaqqaï » (Beréchith 17, 1), suivi de : « Je donnerai à toi et à ta descendance après toi la terre de tes séjours… » (verset 8). Pour Yits‘haq : « car, à toi et à ta descendance, je donnerai toutes ces terres-là, j’accomplirai le serment que j’ai prêté à Avraham ton père » (Beréchith 26, 3). Or, ce serment que j’ai fait à Avraham, je l’ai prononcé devant Ya‘aqov sous le nom de qél Chaqqaï : « fructifie et multiplie… » (Beréchith 35, 11), suivi de : « et le pays que j’ai donné à Avraham et à Yits‘haq, je te le donnerai » (ibid. verset 12). Ainsi, je leur ai promis et que je n’ai pas encore exécuté

6,5
et enfin, j'ai entendu les gémissements des enfants d'Israël, asservis par les Égyptiens et je me suis souvenu de mon alliance.
Et aussi moi

Cette alliance que j’ai dressée et établie, je dois l’accomplir. C’est pourquoi « j’ai entendu la plainte des fils d’Israël » qui gémissent

Que les Egyptiens asservissent

De cette alliance. Car lors de l’alliance « entre les morceaux », j’avais dit à Avraham : « et aussi la nation qu’ils serviront, je la jugerai » (Beréchith 15, 14)

6,6
Donc, parle ainsi aux enfants d'Israël: ‘Je suis l'Éternel! Je veux vous soustraire aux tribulations de l'Égypte et vous délivrer de sa servitude; et je vous affranchirai avec un bras étendu, à l'aide de châtiments terribles.
C’est pourquoi

Conformément à ce serment

Dis aux fils d’Israël : Je suis Hachem

Fidèle à ma promesse

Je vous ferai sortir

Car j’en ai fait la promesse lorsque j’ai dit : « Et ensuite ils sortiront avec de grands biens » (Beréchith 15, 14)

Les fardeaux de l’Egypte

La charge du fardeau de l’Egypte

6,7
Je vous adopterai pour peuple, je deviendrai votre Dieu; et vous reconnaîtrez que moi, l'Éternel, je suis votre Dieu, moi qui vous aurai soustraits aux tribulations de l'Égypte.
6,8
Puis, je vous introduirai dans la contrée que j'ai solennellement promise à Abraham, à Isaac et à Jacob; je vous la donnerai comme possession héréditaire, moi l'Éternel.’ "
J’ai levé ma main

Je l’ai levée pour jurer par mon trône divin

6,9
Moïse redit ces paroles aux enfants d'Israël mais ils ne l'écoutèrent point, ayant l'esprit oppressé par une dure servitude.
Et ils n’écoutèrent pas Mochè

Ils n’ont pas accepté ses paroles de réconfort

A cause du souffle court

Celui qui se trouve en état de détresse, son souffle est court, sa respiration haletante, et il n’arrive pas à prendre de longues inspirations. J’ai entendu de la bouche de rabi Baroukh ben rabi Eli‘èzèr l’explication suivante du sujet que je viens de commenter, peu éloignée de la mienne. Il cite à l’appui le verset suivant : « Cette fois-ci, je ferai connaître ma main et ma puissance, et ils sauront que mon Nom est Hachem » (Yirmeya 16, 21). Nous apprenons ainsi que lorsque le Saint béni soit-Il exécute ce qu’Il a annoncé, même lorsqu’il s’agit pour Lui de punir, Il fait savoir que « Son Nom est Hachem », et à plus forte raison lorsqu’Il le fait pour le bien. Nos maîtres expliquent ce passage en le rapportant à ce qui est écrit plus haut, où Mochè a dit : « pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple ? » (supra 5, 22). Le Saint béni soit-Il lui rétorqua alors : « Comme je déplore la disparition de ceux qui sont partis et qui restent inoubliables ! Comme je déplore la mort des patriarches ! Je me suis souvent révélé à eux comme qél Chaqqaï sans qu’ils me disent jamais : “Quel est ton nom ?”. Tandis que toi, tu as dit : “Ils me diront : « Quel est Son nom ? », que leur dirai-je ?” » (supra 3, 13)

Et aussi j’ai établi mon alliance (verset 4)

Lorsque Avraham a voulu inhumer Sara, il ne lui a trouvé de sépulture qu’en l’achetant au prix fort, et de même pour Yits‘haq au sujet des puits, et de même pour Ya‘aqov, qui « acheta la portion de champ où il établit sa tente » (Beréchith 33, 19). Ils n’ont pas critiqué mes manières d’agir. Et tu te permets, toi, de dire : « Pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple ? » ! Cependant, ce midrach ne concorde pas avec le texte, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il ne dit pas : « et mon Nom Hachem, ils ne me l’ont pas demandé ». Et si tu m’objectes que Hachem, effectivement, ne leur a pas fait connaître que c’était là Son Nom, je te ferai remarquer qu’Il l’a fait, bien au contraire, lors de Son apparition à Avraham au cours de l’alliance « entre les morceaux », puisqu’Il lui a dit : « Je suis Hachem, qui t’ai fait sortir de Our-kasdim, pour te donner ce pays en héritage » (Beréchith 15, 7). En outre, que viendrait faire [dans une telle interprétation] la suite du texte : « Et aussi moi j’ai entendu la plainte… C’est pourquoi, dis aux fils d’Israël… » (versets 5 et 6) ? Je dis donc, quant à moi, qu’il faut commenter le texte selon son sens littéral, chaque parole devant être expliquée de manière distincte. Quant à l’interprétation midrachique, on peut également la proposer, si l’on veut, ainsi qu’il est écrit : « Ma parole est comme du feu, parole de Hachem, et comme le marteau fait éclater la roche » (Yirmeya 23, 29) Elle se partage en de multiples étincelles (Chabath 88b)

6,10
L'Éternel parla à Moïse en ces termes:
6,11
"Va, dis à Pharaon, roi d'Égypte, qu'il laisse partir de son pays les enfants d'Israël."
6,12
Mais Moïse s'exprima ainsi devant l'Éternel: "Quoi! les enfants d'Israël ne m'ont pas écouté et Pharaon m'écouterait, moi qui ai la parole embarrassée!"
Et comment Pharaon m’écoutera-t-il

On trouve l’un des dix raisonnements a fortiori qui figurent dans la Tora (Beréchith raba)

Incirconcis des lèvres

Aux lèvres obturées. L’idée d’incirconcision évoque toujours, à mon avis, une idée de « fermeture », comme dans : « leur oreille est incirconcise » (Yirmeya 6, 10), c’est-à-dire « fermée sans pouvoir entendre » ; « incirconcis du cœur » (Yirmeya 9, 25), c’est-à-dire « fermés sans pouvoir comprendre » ; « bois aussi et deviens incirconcis » (‘Habaqouq 2, 16), c’est-à-dire « fermé à toute sensibilité », étant devenu ivre [pour avoir bu] la coupe de malédiction. L’incirconcision de la chair évoque la chair qui obture et qui couvre, comme dans : « vous en considérerez le fruit comme une excroissance » (Wayiqra 19, 23), c’est-à-dire : « opérez pour le fruit de l’arbre une fermeture et une couverture qui en interdisent la consommation » ; « trois années durant, ce sera pour vous autant d’excroissances, il n’en sera point mangé » (ibid.), c’est-à-dire : « fermés, couverts et mis à part pour qu’il n’en soit pas mangé »

6,13
Alors l'Éternel parla à Moïse et à Aaron; il leur donna des ordres pour les enfants d'Israël et pour Pharaon, roi d'Égypte, afin de faire sortir les enfants d'Israël du pays d'Égypte.
Hachem parla à Mochè et à Aharon

Etant donné que Mochè venait de dire : « et moi je suis incirconcis des lèvres », le Saint béni soit-Il lui adjoint Aharon pour qu’il lui serve de bouche et d’interprète

Il leur ordonna pour les fils d’Israël

Il leur a ordonné de les conduire avec douceur et de leur témoigner de la patience

Et pour Pharaon

Il leur a ordonné, à son sujet, de s’adresser à lui avec respect. Telle est l’interprétation du midrach. Et selon le sens littéral, il leur a donné des ordres concernant Israël et concernant son message auprès de Pharaon. Et quelle était la teneur de ces instructions ? Cela nous sera indiqué au paragraphe suivant, après les indications généalogiques qui vont suivre. Le texte vient en effet de nommer Mochè et Aharon ; il va donc interrompre son récit et y intercaler : « ceux-là sont les chefs de leur famille paternelle… » pour nous apprendre les origines familiales de Mochè et de Aharon et les liens qui les y rattachent

6,14
Voici les souches de leur famille paternelle. Fils de Ruben, premier-né d'Israël: Hanoc, Pallou, Heçrôn et Karmi. Telles sont les familles de Ruben.
Ceux-là sont les chefs de la maison de leurs pères

Etant donné que le texte est tenu, à cause de Mochè et de Aharon, de décrire la généalogie de Léwi pour arriver jusqu’à eux, il commence cette généalogie à son point de départ et suit l’ordre des naissances à partir de Reouven. J’ai trouvé ce qui suit dans le midrach pessiqta rabathi (Bamidbar 7, 12) : Etant donné que notre patriarche Ya‘aqov, avant de mourir, avait adressé des remontrances à ces trois chefs de tribus, [à savoir Reouven, Chim‘on et Léwi], le texte revient ici sur leur généalogie et sur elle seulement, pour souligner qu’ils n’en sont pas moins restés des hommes importants

6,15
Fils de Siméon: Yemouel, Yamîn, Ohad, Yakhin, Çôhar et Chaoul, fils de la Cananéenne. Telles sont les familles de Siméon.
6,16
Et voici les noms des fils de Lévi, selon leur ordre de naissance: Gerson, Kehath, Merari. La durée de la vie de Lévi fut de cent trente-sept ans.
Et les années de la vie de Léwi…

Pourquoi cette indication quant au nombre d’années qu’a vécues Léwi ? Pour nous faire connaître la durée de la servitude. L’esclavage d’Egypte, en effet, n’a pas commencé aussi longtemps qu’est resté en vie l’un des chefs de tribus, ainsi qu’il est écrit : « Yossef mourut et tous ses frères », suivi de : « Il se leva un roi nouveau sur l’Egypte » (supra 1, 6 et 8). Or, Léwi a survécu à tous ses frères

6,17
Fils de Gerson: Libni et Chimi, avec leurs familles.
6,18
Fils de Kehath: Amram, Yiçhar, Hébrôn et Ouzziel. Les années de la vie de Kehath: cent trente-trois ans.
Et les années de la vie de Qehath… et les années de la vie de ‘Amram

Il se déduit de ces indications chiffrées que les quatre cents ans d’errance des enfants d’Israël dont parle la Tora (Beréchith 15, 13) ne se sont pas écoulées seulement en Egypte, mais ont été comptées à partir de la naissance de Yits‘haq. Car Qehath faisait partie de ceux qui sont « descendus » en Egypte. Si l’on additionne sa durée de vie à celle de ‘Amram et aux quatre vingts ans qu’avait Mochè [quand il a fait sortir Israël d’Egypte], le total est inférieur à quatre cents, et encore ne tient-on pas compte des nombreuses années de vie commune des pères et des fils

6,19
Fils de Merari: Mahli et Mouchi. Ce sont là les familles lévitiques selon leur filiation.
6,20
Amram choisit Jocabed, sa tante, pour épouse; elle lui enfanta Aaron et Moïse. Les années de la vie d'Amram: cent trente-sept ans.
Yokhèved

Le Targoum Onqelos précise qu’elle était la sœur de son père, comme étant la fille de Léwi et la sœur de Qehath

6,21
Fils de Yiçhar: Coré, Néfeg et Zikri.
6,22
Fils d'Ouzziel: Michaël, Elçafân et Sithri.
6,23
Aaron choisit pour épouse Élichéba, fille d'Amminadab, sœur de Nahchôn; elle lui enfanta Nadab et Abihou, Éléazar et Ithamar.
Sœur de Na‘hchon

D’où nous apprenons que celui qui prend femme doit se préoccuper de la moralité de ses frères (Baba Batra 110a)

6,24
Fils de Coré: Assir, Elkana et Abiasaf. Telles sont les familles des Coréites.
6,25
Quant à Éléazar, fils d'Aaron, il choisit pour femme une des filles de Poutïel et elle lui enfanta Phinéas. Telles sont les souches paternelles des Lévites, selon leurs familles.
Parmi les filles de Poutiel

De la descendance de Yithro (voir Rachi supra 4, 18) qui engraissait (pitém) des veaux pour les offrir aux idoles, et de la descendance de Yossef qui avait dominé (pitpét) ses instincts (Sota 43a ; Baba Batra 109b)

6,26
C'est ce même Aaron, ce même Moïse, à qui Dieu dit: "Faites sortir les enfants d'Israël du pays d'Égypte, selon leurs légions."
C’est Aharon et Mochè

Ceux-là mêmes que l’on vient de nommer, que Yokhèvèd enfanta à ‘Amram, ce sont Mochè et Aharon, auxquels Hachem a dit… (Chemoth raba)

C’est Aharon et Mochè

Aharon est parfois nommé avant Mochè, parfois après. C’est pour nous dire qu’ils étaient de même valeur

Selon leurs armées – «

Avec » leurs légions, toutes leurs légions d’après leurs tribus. Il arrive que la préposition ‘al tienne lieu du préfixe en une seule lettre be (« avec » ou « par »), comme dans : « et sur (we‘al) ton épée tu vivras… » (Beréchith 27, 40), équivalent de : « “avec” ton épée », ou dans : « vous vous teniez sur (‘al) vos épées » (Ye‘hezqel 33, 26), équivalent de : « “avec” vos épées »

6,27
Ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, roi d'Égypte, à l'effet de conduire hors d'Égypte les enfants d'Israël; savoir, Moïse et Aaron.
Ce sont eux qui parlent…

C’est eux qui avaient reçu l’ordre, c’est donc eux qui l’ont exécuté

C’est Mochè et Aharon

Restés eux-mêmes dans leur mission et dans leur vertu, du commencement jusqu’à la fin

6,28
Or, le jour où l'Éternel avait parlé à Moïse, dans le pays d'Égypte.
Ce fut

Ce verset est à rattacher au verset suivant [comme pour dire : « Ce fut, le jour où parla Hachem à Mochè dans le pays d’Egypte, que Hachem parla à Mochè en disant : “Je suis Hachem” »]

6,29
L'Éternel avait parlé ainsi à Moïse: "Je suis l'Éternel! Transmets à Pharaon, roi d'Égypte, tout ce que je te dirai."
Hachem parla

C’est le même ordre que celui donné plus haut (verset 11) : « Viens, parle à Pharaon, roi d’Egypte… » Mais comme le texte a interrompu son récit pour rappeler leur généalogie, il y revient en le reprenant à son début

Je suis Hachem

Je suis assez puissant pour t’envoyer en mission et pour accomplir ce pour quoi je t’ai envoyé

6,30
Et Moïse avait dit devant l'Éternel: "Certes, j'ai la parole embarrassée, comment donc Pharaon m'écouterait-il? "
Mochè dit devant Hachem

C’est ce qu’il avait dit plus haut (verset 12) : « Voici ! les fils d’Israël ne m’ont pas écouté… » Le texte le reprend, après avoir interrompu son récit, comme le disent les gens : « Reprenons les choses là où nous les avons laissées ! 

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