Si quelqu’un apporte un sacrifice de culpabilité provisoire [parce qu’il ne sait pas s’il a péché]
et qu’il s’est rendu compte qu’il n’avait pas péché, s’il [s’est rendu compte de cela] avant que
[le bélier] ne soit abattu, il sortira et paîtra avec le troupeau [comme un animal non consacré,
car sa consécration était erronée]. C’est ce qu’a dit Rabbi Méïr . Et les Sages disent : [Son
statut n’est pas celui d’un animal non consacré, mais celui d’un sacrifice de culpabilité qui n’a
pas été qualifié pour le sacrifice. C’est pourquoi] il paîtra jusqu’à ce qu’il soit altéré ; [puis] il
sera vendu et l’argent [reçu] sera affecté à [l’achat d’offrandes communes] par [le trésor du
Temple]. Rabbi Eliézer dit : Il sera sacrifié [comme sacrifice de culpabilité provisoire], comme
s’il ne venait pas [expier] ce péché [auquel il pensait initialement, mais un] autre péché [dont
il n’a pas conscience]. Si, après avoir égorgé [le bélier et recueilli son sang dans un récipient],
il s’aperçoit [qu’il n’a pas péché], le sang est versé [dans le canal qui traverse la cour du
Temple] et la chair est envoyée au lieu de combustion, [comme toute offrande impure]. Si le
sang a été répandu [avant qu’il ne découvre qu’il n’a pas péché] et que la viande est intacte,
[la viande] peut être consommée [par les Kohanim comme n’importe quelle autre offrande
pour le péché, car à partir du moment où le sang a été répandu, la viande est autorisée aux
Kohanim]. Rabbi Yossé dit : Même si le sang [était encore] dans la coupe [lorsqu’il s’est rendu
compte qu’il n’a pas péché, le sang] sera répandu et la viande pourra être mangée.