La trouvaille de la femme, ce qu’elle gagne appartient au mari. Si elle a des biens en héritage, aussi longtemps qu’elle vit, le mari en mange les produits (en a l’usufruit, et le capital reste la propriété de la femme). Si quelqu’un l’a blessée, outre la condamnation aux dommages-intérêts et à l’amende pour la honte qu’il lui a faite, le paiement appartient à la femme. Rabbi Yehouda ben Bétéra dit que l’on partagera le montant en trois parties, et si la blessure a eu lieu dans un endroit à couvert, on donnera deux parties, et si la blessure a eu lieu dans un lieu découvert, on donnera deux parties mari et une à la femme (car le mari est aussi lésé quand on blesse sa femme). Ce qui appartient au mari devra lui être remis de suite, mais ce qui appartient à la femme sera vendu pour en acheter une terre, dont la mari aura l’usufruit.