Si l’on coupe l’œsophage [de manière habituelle avec un mouvement de va-et-vient] et qu’on sectionne la trachée [de manière non-habituelle] (=’iqour), ou si l’on coupe la trachée et qu’on sectionne ensuite l’œsophage, ou si l’on coupe l’un [des simanim] et qu'on attend que [l'animal] meure, ou [si l’on coupe un siman et] qu’on dissimule le couteau sous le deuxième [siman] et qu’on le sectionne par en dessous (‘halada), Rabbi Yeshevav dit : L’animal est névéla (une charogne) et il transmet une impureté rituelle par le contact et en le soulevant. Rabbi Akiva dit : L’animal est tereifa, (et bien que sa consommation soit interdite, il ne transmet pas d’impureté rituelle).
Rabbi Yeshevav a énoncé un principe au nom de Rabbi Yehoshoua : Tout [animal] rendu impropre pendant son abattage [car l’abattage n’a pas été effectué correctement] est une névéla (et transmettra une impureté rituelle); tout animal dont l’abattage a été effectué correctement et qu’une autre cause a rendu impropre est tereifa. Et Rabbi Akiva a concédé à son avis.