Un taureau valant un mané (soit cent zouz) qui a encorné un taureau valant deux cents [zouz] et le cadavre ne vaut rien (la dépouille du taureau encorné ne vaut rien), [le propriétaire du taureau encorné] prend le taureau [qui a encorné, car le TAM paie la moitié du dommage de son corps, et dans notre cas, sa valeur représente la moitié du dommage].
Un taureau valant deux cents [zouz] qui a encorné un taureau valant deux cents [zouz et l’a tué], et le cadavre ne vaut rien : (la valeur du dommage représente donc la moitié de la valeur du taureau responsable du dommage), Rabbi Méïr dit : c’est à ce sujet qu’il a été dit : « et ils vendront le taureau vivant et ils partageront son argent » (Chemot 21,35).
Rabbi Yehouda lui a dit : et ainsi est la Halakha ; tu as accompli « ils vendront le taureau vivant et ils partageront son argent », mais tu n’as pas accompli « et aussi le mort ils partageront ».
Et lequel est-ce ? (Quel est le taureau qui est mentionné dans la Torah ?) C’est un taureau valent deux cents [zouz] qui a encorné un taureau valant deux cents [zouz], et le cadavre vaut cinquante [zouz] (le dommage se monte donc à cent cinquante zouz), auquel cas, celui-ci prend la moitié du vivant et la moitié du mort, et celui-là prend la moitié du vivant et la moitié du mort. (Chacun reçoit 125 zouz, et chacun a ainsi perdu 75 zouz, soit la moitié du dommage).