[Vidéo] Suite à l'attentat, Torah-Box réconforte les 24 orphelins

Mis en ligne le Mardi 6 Janvier 2015

18 Novembre 2014, un jour a priori ordinaire dans le quartier de Har Nof à Jérusalem. Nul ne se doutait du drame épouvantable qui allait se produire à 7h du matin dans la petite synagogue Kehilat Bnei Torah, faisant 5 morts dont 4 fidèles qui priaient avec ferveur, ainsi que de nombreux blessés.

4 fidèles, mais aussi 4 pères de familles laissant derrière eux 4 veuves et 24 orphelins dans la détresse la plus totale. Le peuple juif est en deuil.

L’équipe de Torah-Box apprend la nouvelle, la consternation est à son comble. Encore sous le choc de cette douloureuse tragédie, on s’active et on réfléchit aux actions à mettre en œuvre afin d’apporter un peu de réconfort aux familles des victimes. L'objectif est de se sentir lié au drame, par les actes.

Un message est envoyé aux internautes afin qu’ils s’associent à notre opération, Torah-Box se sent concerné et invite tout le monde à y prendre part. 18 lettres de soutien de la part des internautes du site sont reçues puis traduites en hébreu et transmises aux familles.

On essaye d’avoir tous les renseignements possibles sur les orphelins et les blessés. On prend contact avec deux intermédiaires des familles, avec qui on a très longuement parlé afin de déterminer avec précision ce qui pourrait les consoler.

Grâce aux quelques dons reçus par le biais du site www.torah-box.com, on est en mesure d’acheter de nombreux cadeaux (vélos, appareils photos, montres, maisons de poupées…).

Voir la vidéo Télécharger vidéo

Dimanche 21 Décembre 2014, 12h30 : en ce 5^ème jour de ‘Hanouka, c’est une équipe de Torah-Box profondément émue qui prend la direction de Har Nof à bord d’un camion avec à son bord, le rav Eliezer Falk (roch-collel Torah-Box), le rav Gabriel Dayan (qui répond aux questions de Halakha sur le site) et 3 autres membres de l’équipe. Une fois arrivé, on prie dans la synagogue où a eu lieu le drame, puis on se rend chez les orphelins, les bras chargés de cadeaux.

On entre chez la famille Lévine en petit comité pour ne pas s’imposer. On peut lire sur le visage des nombreux orphelins une joie indescriptible, chaque cadeau étant entièrement personnalisé et exactement tel qu’il l’avait demandé. Puis le rav Dayan se sert de ses nombreuses connaissances en Torah afin de raviver le cœur de ces enfants dont la maman nous avouera sur place que des cadeaux si attentionnés et importants, ils n'en avaient encore jamais reçus. On reste près de 20 minutes en leur compagnie.

Puis direction la famille Moualemi dont le père venait de sortir une heure avant notre visite de réanimation. Sa femme étant restée à son chevet, on a été accueilli par deux jeunes filles qui gardaient leurs deux enfants, Efrat, 11 ans, et Israël, 13 ans. On a su que monsieur Moualemi, en sortant de l’hôpital, dit à son fils Israël : « La seule chose qui me donne de la satisfaction, c’est lorsque tu étudies la Torah ».

Après 20 minutes en leur compagnie, on se rend chez la famille Twersky qui n’a pas d’enfants de moins de 20 ans. On offre alors à la veuve des bons d’achats pour qu'elle offre des cadeaux à ses petits-enfants, et on échange quelques paroles de Torah apaisantes et revigorantes.

Après les avoir chaleureusement bénis, direction la famille Goldstein, qui souhaite ardemment être consolée par cette terrible épreuve. M. Goldstein nous accueille avec le sourire et un beau Dvar Torah sur la fête de 'Hanouka ! Il nous raconte que le terroriste a tiré sur lui à 4 reprises, sans succès, et son fils a pu à ce moment-là s'échapper... un miracle extraordinaire puisqu'il a pu par la suite tirer à nouveau sur la gâchette... Et puis, les paroles du rav Falk et du rav Dayan pénètrent le cœur des membres de la famille, ils en retirent une énorme satisfaction. Après une nouvelle distribution de cadeaux adaptés à tous (poussette et poupée pour la petite fille de 2 ans, un appareil photo pour Batya, 10 ans…), on bénit chacun d’entre eux en se séparant.

17h30 : L’équipe Torah-box se prépare à quitter le quartier de Har Nof le cœur un peu lourd en pensant à ces 24 orphelins et ces blessés, mais aussi avec le sentiment du devoir accompli.