L'usage, dans les communautés juives, est de nommer ce mois : Ména'hem Av. Ce nom tire son origine de la Brakha : Ménah'em Tsion récitée à Ticha' Béav. D'après le 'Hatam Sofer, ce mois est qualifié d'« Av » jusqu'au Tet Béav (9 Av), puis se nomme Ména'hem (consolation). Certains nomment l'ensemble du mois Ména'hem Av ; pourquoi Ména'hem ? Car les deux Temples ont été détruits en ce mois.
J'aimerais mentionner une idée. Il y a un Tossefot qui évoque la question de la construction du Troisième Beth Hamikdach, qui sera éternel. Tossefot indique qu'il descendra du ciel, construit en feu. Nous en avons une source : il est écrit dans la Téfila : avec le feu, tu es destiné à le construire. Nos Maîtres, les A'haronim, débattent de la question de savoir si le Beth Hamikdach pourra être reconstruit le Chabbath, car il est interdit de construire le Beth Hamikdach, par le biais de l'homme, qui a l'interdiction d'effectuer une Mélakha (un travail) le Chabbath. Mais si c'est D.ieu en personne qui le fait descendre du Ciel par le feu, même le Chabbath, il est possible que la construction de ce troisième Temple ait lieu. Une autre question se pose : s'il arrive de cette façon, comment accomplissons-nous la Mitsva de construction du Temple qui incombe à l'homme ? Le Maharil Diskin mentionne cette idée : nous fixerons les portes du Beth Hamikdach, par le biais d'un marteau, et ce geste indiquera que nous l'avons construit, ce sera notre participation à la construction du Beth Hamikdach ; Hachem n'aura pas été le seul à le construire.
Il est écrit dans les ouvrages sacrés que par chaque Mitsva que nous effectuons, nous achevons la construction du Temple dans le ciel. Tout bon trait de caractère, toute conduite louable, et à plus forte raison, toute Mitsva et bonne action, accélèrent la venue de la Guéoula.
J'aimerais conclure par une idée mentionnée dans les ouvrages sacrés. Cela nous permettra de comprendre pourquoi le Troisième Temple sera construit spécifiquement par le biais du feu. Il est écrit dans la Paracha de Chémot : Moché Rabbénou vit du feu dans le buisson, mais ce buisson ne brûla pas. Généralement, le feu brûle toute chose à son contact, et le réduit en cendres. Or ici, le buisson ardent ne brûla pas. Moché s'approcha pour voir de quel feu il s'agissait. Une explication : Moché Rabbénou est le symbole du Tsadik, de l'homme craignant D.ieu, qui voit en permanence du feu sacré, comme la Chékhina (Présence divine) en feu, pour ainsi dire. Il ne comprend pas comment ce feu ne consume pas le buisson, qui est composé d'épines. Comment est-il possible que ce feu sacré ne consume pas le buisson ?
Lorsque nous affrontons une épreuve qui nous détourne d'accomplir une Mitsva, lorsque le Yétser Hara' (mauvais penchant) tente l'homme en l'empêchant de penser à Hachem et à Sa Torah, nous devons nous remémorer cette question posée par Moché Rabbénou : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? Comment est-il possible que ce feu ne consume pas le buisson ?
C'est la raison pour laquelle le troisième Beth Hamikdach, avec l'aide de D.ieu, sera en feu pour faire allusion qu'alors, il n'y aura que du feu, et la terre sera remplie de la présence d'Hachem.
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