Nous sommes au mois d'Adar Alef, le mois où la joie est présente en petite quantité. Un Tsadik a dit un jour, citant ce verset "Chiviti Hachem Lénégdi" - Je fixe constamment mes regards sur Hachem -, dans les sacrifices, nous mentionnons à deux reprises le Tamid, le sacrifice perpétuel. Pourquoi deux fois le Tamid ? Il explique que le Choul'han Aroukh, le Mé'haber, commence par ces termes "Kéarié Lakoum La'avodat Haboré" - On se renforcera comme un lion pour se lever le matin et servir notre Créateur -, et le Rama ajoute, au nom du Rambam, "Je fixe constamment mes regards sur Hachem". Il explique que l'homme doit penser constamment que Hachem se trouve à côté de lui. Le volume Ora'h 'Haïm s'achève par ces mots : "Vétov Lèv Michté Tamid" - qui a le cœur content est perpétuellement en fête. Il faut introduire un peu de joie également en Adar I, et il finit par ces termes : "Vétov Lèv Michté Tamid". Les Tsadikim affirment : "Chiviti Hachem Lénéguédi Tamid" - Il faut que ces deux Tamid soient toujours présents chez l'homme. D'un côté, l'homme éprouvera la crainte de Hachem, mentionnée dans ce verset : "Chiviti Hachem Lénéguédi Tamid", pour éviter la faute. Mais d'un autre côté, il convient également d'adopter cette attitude : "Vétov Lèv Michté Tamid" - il faut vivre dans la joie, servir D.ieu dans la joie, en particulier pendant le mois d'Adar.
Si nous réfléchissons au mois d'Adar, nous constatons que le don de la Torah eut lieu à Pourim. C'est à ce moment-là que le peuple juif la reçut avec amour. C'est le sens de cette phrase : "Kiyémou Vékiblou" - ils l'accomplirent et là, l'acceptèrent. Ils l'acceptèrent avec amour. Jusque-là, ils ne l'avaient pas acceptée avec amour, mais depuis ce jour-là, ils l'acceptèrent avec amour et c'est très important. Si un homme veut ressentir un attachement à quelque chose, comment vérifions-nous s'il y est attaché ? S'il le fait avec amour.
Le Zohar mentionne l'existence des 613 Mitsvot, qu'il nomme 613 Itin ; il s'agit de 613 conseils. Si ce sont des conseils, tout le monde veut les accomplir. Si l'homme accomplit des Mitsvot dans le but de cocher les tâches sur sa liste, alors il se lève le matin : "Oh, je dois prier Cha'harit"… ça lui crée un stress, il prie vite fait, puis coche sur sa liste. Pareil pour les Téfilines, il les met et coche la case correspondante. Pareil pour la suite. Au fil du temps, sa conscience s'affaiblit et il en vient à détester cela, que D.ieu préserve. S'il en vient à éprouver de la haine pour ces choses-là, il s'éloigne de plus en plus de Hachem. En l'absence de prière…c'est par la prière que nous nous rapprochons de Hachem. Mais s'il sait que toutes ses affaires et la réussite de sa journée dépendent de sa prière, c'est un bon conseil pour qu'il réussisse sa journée, s'il prie et dit : "Ha'honen Laadam Da'at" - qui confère l'intelligence à l'homme. Il va dans un restaurant pour prendre son petit-déjeuner, il aura de l'aide divine pour demander de la nourriture qui n'endommagera pas ses intestins. Au travail, même si un agent immobilier l'incite à investir son argent dans un projet, comme il a prié, D.ieu lui accorde l'intelligence pour faire les bons choix et réussir dans ses affaires. Il comprend désormais : la Téfila est ce qu'il y a de plus important pour moi.
Nous voyons dans la Guémara que Rav Safra avait acquis un niveau si élevé dans la prière qu'il ne s'interrompit même pas en présence d'un roi. D'après la Halakha, nous devons nous interrompre dans notre prière si un serpent, un scorpion ou autre chose nous met en danger, et nous sommes tenus alors de l'interrompre. Mais en dehors de cela, l'homme doit savoir que la prière est ce qu'il y a de plus fondamental. Qui peut lui monter son entreprise ? Qui peut lui assurer la paix dans son foyer ? Qui peut lui donner le bonheur et lui éviter la dépression ? Et d'autres domaines, comme la guérison ? Tout provient de D.ieu.
Chaque Mitsva est une création. Les Mitsvot lui apportent la guérison et la délivrance. S'il adopte ce point de vue sur les Mitsvot, il réussira. C'est le travail de ce mois-ci, qui est celui de l'acceptation de la Torah avec amour, il s'agit de parfaire notre relation d'attachement à la Torah et aux Mitsvot. Et on ne dira pas : "la Michna, je n'ai aucune force pour ces choses-là…". Au contraire, c'est le but de la vie ! Pensez qu'un jour, vous ne pourrez plus étudier, réfléchissez ! Le jour viendra où vous ne serez plus en mesure de prier, après 120 ans…
Exploitons le temps à notre disposition, remercions Hachem, "Modim Ana'hnou Lakh", comme l'écrit Rabbénou Yona et les Richonim - Nous Te remercions d'être en mesure de pouvoir Te remercier.
Puisse D.ieu nous aider à mériter la Délivrance finale, bientôt et de nos jours, Amen.
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