" Birkat Cohanim géant au Kotel "
Photo d'une grande "Birkat Cohanim", la bénédiction des Cohen récitée chaque matin à la prière. Sur cette photo, ce sont des centaines de Cohanim qui ont béni leurs frères pendant Pessa'h au Mur occidental. D'une grande intensité...
Nos Sages disent que c’est par le mérite de la bénédiction des Cohanim que le monde se maintient : « Rabbi Yo’hanan dit : que signifie le verset : ‘Tant que Moché gardait les bras levés, Israël avait le dessus’ ? Ceci nous apprend que le monde ne se maintient que par le mérite de la bénédiction des Cohanim ! » Ceci est encore plus vrai en période d’exil, lorsque les dangers menaçant l’existence se multiplient à chaque génération.
De tout temps, les grands maîtres du peuple juif attachaient la plus grande considération à la bénédiction des Cohanim. Ils s’efforçaient à ce titre de ne jamais perdre une seule occasion de profiter de cette bénédiction.
Rabbi Israël Zéev Gustman, le Roch Yéchiva de Nétsa’h Israël, accordait une importance toute particulière à la bénédiction des Cohanim, et il avait toujours à cœur qu’il y ait toujours au moins deux Cohanim à son minyane. Quand il arrivait qu’il n’y eût pas de Cohanim, il s’excusait auprès de l’assistance, demander à l’officiant de patienter avant d’entamer la répétition de la Amida et allait faire appeler des Cohanim par téléphone depuis les bureaux de la Yéchiva, jusqu’à ce qu’au moins deux les rejoignent. Lorsque ceux-ci arrivaient enfin, il leur manifestait de grands hommages. D’ailleurs, même en temps normal, il témoignait toujours un grand respect et une affection particulière aux Cohanim, en affirmant que cette attitude est « exigée par la Hala'ha ».
En effet, remarquait-il, « il est dit dans la bénédiction que les Cohanim doivent bénir le peuple ‘avec amour’. Il faut donc s’efforcer de susciter cet amour, car dans le cas contraire, comment un Cohen pourrait-il éprouver de l’amour pour Israël Zéev Gustman, sans que rien ne le justifie ? »