Un jeune étudiant à temps plein dans un Collel de Jérusalem a été récemment complètement guéri d’un cancer mortel, déjouant tous les funestes pronostics du corps médical. Les membres de son Collel s’étaient engagés à ne plus prononcer un seul mot à la synagogue pour favoriser sa guérison.
Miracle saisissant dont Jérusalem a été le théâtre récent, illustrant, s’il en était besoin, le pouvoir du silence à la synagogue et de la concentration pendant la prière. Un Avrekh Collel du nom de Yaïr ben Sarah a connu une rémission complète d’une tumeur cancéreuse maligne, jugée mortelle par le corps médical.
Yaïr vit dans le quartier religieux de Sanhédria à Jérusalem. Peu avant Roch Hachana cette année, pris de douleurs insupportables, il se décide à passer des examens médicaux. Le diagnostic est malheureusement limpide et sans appel : le jeune Ben Torah est atteint d’un cancer mortel et le médecin ne lui donne guère que quelques mois à vivre.
Veille de Roch Hachana, fête solennelle où Hachem juge toute sa création, les membres du collel où Yaïr étudie ont appris la triste nouvelle. Afin de contrer le décret, ils ont décidé de prendre sur eux une Mitsva difficile mais d’une importance capitale : ne plus parler du tout à la synagogue. Ils ont rédigé un contrat stipulant qu’ils ne prononceraient pas un mot en dehors de la Téfila à la synagogue, ni même un geste étranger à la prière, comme un clin d’œil ou un hochement de tête, en faveur de la guérison complète de leur camarade d’étude. Les 150 étudiants ont apposé leur nom et l’ont signé, liant ainsi leur résolution à la santé de leur cher camarade. Cet accord a été pris très au sérieux par les Avrékhim, et un silence absolu est observé depuis, avec une qualité de prière exemplaire.
Après Yom Kippour, Yaïr se rendit avec son épouse à l’hôpital afin de débuter la chimiothérapie. Le médecin consulta les tous derniers résultats des examens que Yaïr venait de recevoir. Le médecin en demeura coi : le cancer était complètement parti. Ebaubis, Yaïr décida, en accord avec le corps médical, de raconter son histoire. Rav Yaakov Zilberman contacta Yaïr et le docteur avant de diffuser le miracle : « J’ai appelé directement l’Avrekh pour confirmer l’histoire, ainsi que le médecin. Ce dernier me dit, très ému, qu’il avait pleuré en tenant les résultats du scanner. Bien qu’il n’était pas religieux, il m’a demandé de faire connaître ce miracle au plus grand public ».
Grand est le pouvoir de la Mitsva, du retrait de soi (la Messirout Néfèch) et de la prière collective. Nous allons lire ce Chabbath dans la Parachat Lekh Lekha qu’Hachem était prêt à pardonner les abominations jusqu’au-boutistes de 5 villes pécheresses, dont les plus célèbres étaient Sédom et Amora, s’il s’y trouvait 10 Tsadikim. Il est ainsi plus facile de comprendre que, lorsque 150 Bné Torah prennent sur eux un nouveau joug dans leur Avodat Hachem, leur service Divin, Hachem est prêt à abolir les décrets les plus difficiles. A fortiori dans un cadre de Ahavat Israël : ces étudiants n’ont pas fait cette nouvelle Mitsva pour eux-mêmes, leur Parnassa ou autre, mais seulement pour la santé de leur camarade.
Souhaitons-nous d’être toujours méritants et en progression dans le Dérekh Hachem, la voie de D.ieu, afin d’être dignes de mériter toutes les délivrances.