La situation sécuritaire en Israël n’est pas particulièrement stable, c’est le moins que l’on puisse dire. La situation économique n’est pas non plus des plus brillantes. Nous sommes haïs dans le monde, et ici, attaqués au couteau. Il est difficile d’être Juif, c’est bien connu, et ce rôle n’a jamais été facile à porter.

Mais renier notre caractère juif est encore plus difficile. L’histoire prouve qu’à chaque fois que les Juifs ont tenté de se détacher de leur foi et de se fondre aux autres peuples, la fin n’a pas été joyeuse...

Mais avant de nous étendre sur une réflexion sur le destin des Juifs dans le monde du Saint béni soit-Il, il vaut la peine de jeter un coup d’œil sur les bontés prodiguées par le Saint béni soit-Il dans l’obscurité et les persécutions…

Dans un article paru dans le Yated Néeman, divers exemples ont été rapportés sur les nombreux miracles qui ont lieu dans cet enfer, dans la série d’attentats dont on ne voit pas la fin… Le seul fait que tant de terroristes essaient tous les jours de tuer des Juifs, presque sans succès, atteste pour nous de la présence d’une merveilleuse Providence Divine, et de l’aide et de la préoccupation du Saint béni soit-Il pour nous. Alors pourquoi permet-Il parfois de tuer des innocents parmi nous ? Il faut visiblement nous renforcer, chacun de son côté, et tous ensemble, comme un peuple uni.

Les lignes suivantes sont des citations extraites de l’article en question, avec de légères modifications :
 

Grâce au mérite d’un appel inutile

« Nous étions dans la maison de mes parents en centre-ville, et nous avons reçu un appel pour un homme blessé qui se trouvait à une distance d’environ 8 minutes de chez nous, décrit le Dr. Yafé. C’était environ un quart d’heure avant l’attentat et j’hésitai avec mon jeune frère, qui est également bénévole (des services de secours) : devions-nous partir ou non ? Nous avons finalement décidé qu’il fallait partir. Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous avons constaté que l’homme allongé sur la route était un sans-abri qui tentait de collecter de l’argent auprès des véhicules circulant sur la route. Son état ne nécessitait pas de soins médicaux.

Grâce à la police arrivée sur les lieux, nous l’avons déplacé sur le bord du trottoir. Nous étions sur le point de quitter les lieux, lorsque nous avons reçu un message d’alerte sur un attentat à l’arme à feu et au couteau à la porte de Chekhem, à 500 mètres de là, et nous avons alors compris qu’il y avait une autre raison pour laquelle nous étions arrivés ici. A partir de là, j’ai senti une Main me guider et m’aider de manière miraculeuse, qui nous a conduit rapidement sur les lieux pour offrir aux blessés des soins indispensables et nécessaires à leur survie. Ce "concours de circonstances" et la présence de la police qui était à nos côtés nous a permis d’être la première équipe de secours à arriver sur les lieux et à commencer immédiatement les soins d’urgence. Nous avons ainsi gagné de précieuses minutes.

De plus, nous avions avec nous du matériel médical qui m’a permis d’effectuer des soins vitaux, et cela m’a permis d’effectuer cette mission de sauvetage de vies humaines qui s’est déroulée grâce à une fabuleuse Providence divine. »
 

L’autobus s’est vidé « en l’honneur » des terroristes

« Toute personne qui a suivi les événements récents à Beth Chémech a remarqué la série de miracles incroyables, nous relate R. Yossi Cohen, résident de Ramat Beth Chémech Guimel. Deux terroristes arrivent dans la zone centrale du quartier, à l’heure la plus bondée du matin, lorsque les enfants marchent en direction de l’école. De plus, de nombreux fidèles rentrent à cette heure de la prière du matin. Leur parcours a commencé sur une place où se trouve la plus grande synagogue de Beth Chémech, où plusieurs dizaines de fidèles sont en prière. Mais, pour une raison inconnue, ils sont passés à côté et ont continué leur chemin.

150 mètres avant la synagogue Kol Yéhouda, à l’arrêt d’autobus de ‘Habakouk Hanavi, où de nombreuses personnes prennent l’autobus en direction de Jérusalem, les terroristes sont montés dans le bus. Le chauffeur leur demanda où ils voulaient se rendre et les deux terroristes (originaires du village de Tsurif, un nid de terroristes), ne connaissaient pas bien les lieux, répondirent qu’ils voulaient se rendre à Beth Chémech… pendant ce temps, ils scrutèrent l’autobus et remarquèrent qu’il était presque vide et qu’ils ne pourraient mener leur funeste projet à bien ; ils décidèrent de descendre du bus.

Une voisine les vit au premier arrêt d’autobus et prévint son mari par téléphone qu’elle avait aperçu des suspects ; son mari lui demanda de rentrer à la maison et elle s’avança en direction de la station suivante. Elle les vit descendre de l’autobus et lorsque l’autobus arriva à son niveau, elle demanda au chauffeur ce qu’ils voulaient, tout en lui faisant part de ses craintes. Il lui raconta qu’en apprenant qu’il était en route pour Jérusalem, ils décidèrent de descendre. Un quart d’heure plus tard, son mari lui téléphone pour lui raconter l’attentat. Choqué et tremblant, le chauffeur ne réussit pas à poursuivre la route. »

« Ce fut un vrai miracle, déclare Cohen, s’ils étaient restés à bord du bus, celui-ci se remplissait sans arrêt. La raison pour laquelle ils ont abandonné était le faible nombre de passagers, phénomène rare à cette heure-là. On peut vérifier avec les données d’Eged : cette heure est généralement un pic, et ce jour-là, les passagers avaient disparu, et une catastrophe a été ainsi évitée. »
 

Les intervenants recherchaient une fillette disparue

Quelqu’un s’est-il interrogé sur la présence d’un groupe d’intervenants de premier secours, comprenant plus de dix ambulanciers et de soignants, qui sont « tombés du Ciel » pour soigner les blessés sévèrement atteints dans l’attentat de la porte de Chekhem ?

Na’houm Bernstein, vice-président de l’organisme Yi’houd Hatsala (secours) à Jérusalem, relate au journal Yated l’histoire du grand miracle : « Nous étions ce jour-là en pleine recherche, commencée à 14h, d’une fillette disparue à Méa Chéarim. La situation sécuritaire tendue augmentait les craintes, et c’est pourquoi nous étions un groupe important lancé à sa recherche.

Généralement, il est rare de trouver un groupe aussi nombreux au même endroit, mais lorsque nous avons reçu l’appel du grave attentat de la porte de Chekhem, nous étions sur place, et fûmes en mesure de répondre à cet incident. Chaque blessé grave requérait l’attention de 3 à 4 soignants, et les douze intervenants présents sur place purent se départager les rôles critiques de soins : réanimer les blessés grièvement atteints, soigner le bébé blessé, etc. De plus, l’enfant disparue a été retrouvée, grâce à D.ieu, et les recherches pour la retrouver ont aidé à soigner les blessés de l’attentat. »
 

Le jeune enfant « s’est entêté » à vouloir se rendre à la synagogue, attentat en chemin vers le Kotel

Na’houm Bernstein a vécu également un autre miracle remarquable, lors de l’attentat du Chabbath matin, au cours duquel deux Avrékhim (étudiants en Torah) ont été blessés au couteau en chemin vers le Kotel : « Chaque Chabbath, à cette heure-là, je suis généralement déjà en pleine Tefila à la synagogue, située loin du lieu de l’attentat, sans moto, ni matériel médical. C’est une heure très problématique pendant laquelle la plupart des bénévoles se trouvent à la synagogue et ne sont pas disponibles, décrit Bernstein. Ce matin-là, je me suis levé à mon heure habituelle, mais j’ai été retardé de manière exceptionnelle. Mon fils de cinq ans, qui généralement ne m’accompagne pas à l’office, me demanda instamment de venir avec moi. Je l’ai averti que l’attente allait me mettre en retard, mais il s’entêta et me déclara qu’au Talmud-Torah, on les avait encouragé à venir à la synagogue, et ce Chabbath, il n’était pas prêt à y renoncer.

Je ne pouvais rester indifférent devant son insistance, et j’attendis qu’il s’habille et soit prêt à m’accompagner. Pendant ce temps, je reçus une information sur un incident du côté de la porte de Chékhem en direction du Kotel, à deux minutes en voiture chez moi. Je modifiai immédiatement mon programme : je fus le premier à arriver sur les lieux et à prêter assistance aux deux blessés. C’est un miracle palpable, que l’on perçoit sans effort. Si je m’étais trouvé à ma synagogue habituelle, à une distance de 10 minutes de la maison, le temps d’arriver sur les lieux aurait été retardé d’au moins 12 à 15 minutes, et cette différence de temps est très significative pour les blessés. »

Lorsque l’enfant grandira, il pourra relater le résultat de son « entêtement » bienvenu.
 

Le blessé qui n’a pas fait attention, centre de Jérusalem

Le troisième miracle relaté par Bernstein, parmi les nombreux incidents auxquels il a participé, est le miracle du sauvetage exceptionnel d’un Juif d’une soixantaine d’années, légèrement blessé au dos. Le blessé n’a pas remarqué qu’il saignait dans le dos et qu’il se trouvait en danger de mort ! Miraculeusement, nous l’avons repéré et l’avons averti de se faire soigner immédiatement.

Il était très perturbé et traumatisé, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Transi de peur, il avait disparu et se cachait, observant, pétrifié, ce qui se passait, se remémore Bernstein.

« Ce fut un miracle que nous avons commencé à poser des questions au blessé, en lui demandant s’il était seul au moment de l’attaque au couteau. A notre grande stupéfaction, nous avons compris que l’ami qui se trouvait avec lui avait disparu, comme englouti par la terre. Nous avons tenté de le retrouver et l’avons découvert : il se cachait, renfermé sur lui-même, et observait la scène sans mot dire. Sa blessure saignait et il perdait du sang, et semblait détaché de tout. C’est un phénomène connu de post-traumatisme, qui conduit à une sorte de stupeur. Cette situation aurait pu se finir par une perte de conscience et un grand malheur. Nous lui avons expliqué qu’il devait urgemment se faire soigner. C’est alors que nous avons réalisé l’ampleur du miracle qu’il avait vécu, grâce à l’idée de faire parler son ami et de le retrouver. »
 

Une insomnie salvatrice, Rue Bar Lev

Parfois, les insomnies débouchent sur un vrai miracle. Interrogez Méir From, bénévole chez Yi’houd Hatsala à Jérusalem. Après un Chabbath reposant, il ressentit des difficultés à s’endormir, et malgré tous ses efforts pour trouver le sommeil, il n’arriva pas à fermer l’œil.

« A quatre heures du matin, je décidai de m’habiller et de profiter du fait que j’étais réveillé pour faire un plein à la station-essence. C’est une heure assez étrange, mais par la suite j’ai compris qu’une Main avait guidé mes pas pour sauver une vie et me trouver au bon endroit et au bon moment, pour aider un autre Juif qui se trouvait dans une situation critique. Je fus ainsi témoin d’un attentat au couteau au cours duquel un adolescent de quinze ans a été blessé au dos à la station essence de la rue Bar Lev, à proximité de la Vieille ville de Jérusalem, non loin du lieu où avaient été assassinés le Rav Né’hémia Lavi et Aharon Bénett, et blessés sa femme et son fils de deux ans.

Je vis le terroriste courir derrière le jeune garçon et l’attaquer à coups de couteau. J’eus le temps de prévenir le centre d’appel et également de le soigner. Je compris alors que je n’étais pas venu par hasard pour prendre de l’essence aux petites heures de la nuit. Le monde est dirigé par un Maître qui dirige tous les événements. »
 

Le terroriste malchanceux

Ces derniers temps, tout le monde parle des instants précieux qui sauvent la vie. Ce sont des instants décisifs, qui sont la clé de l’échec, ou que D.ieu préserve, de la réussite des assaillants. A la police, on les appelle les « minutes en or » : le temps qui passe jusqu’à l’arrivée de la première personne armée sur les lieux, qui peut combattre et neutraliser le terroriste. Les miracles que l’on voit chaque jour sont liés à ces instants en or, le temps précieux que perd l’assaillant en opérant un mauvais choix, jusqu’à ce qu’il décide de tirer ou de blesser au couteau, permettant ainsi à ceux qui sont à ses côtés de s’organiser pour le neutraliser.

On a vu ce phénomène très clairement dans l’attentat du Pont des cordes. Un policier, respectueux des Mitsvot et présent au moment des faits, nous relate l’incident : « Je me trouvais dans ma camionnette en patrouille dans la rue Kanfé Nécharim lorsque je fus averti de l’attentat. En moins d’une minute, j’arrivai sur les lieux, mais grâce à D.ieu, ma présence ne fut pas nécessaire : un groupe de soldats du Magav avait déjà réussi à neutraliser le terroriste « malchanceux », qui avait tenté d’attaquer au poignard et de tirer dans l’autobus 187. Il y a eu des vrais miracles, décrit le policier, le terroriste qui voyageait dans l’autobus et cherchait le moment d’attaquer choisit le moment le plus inopportun, lorsque l’autobus attendait à côté de l’arrêt du bus, sous le Pont des cordes, où étaient stationnées un grand nombre de forces de sécurité.

Il choisit un mauvais timing, lorsque l’autobus était vraiment à côté des policiers. Il réussit néanmoins à subtiliser l’arme d’un policier, mais comme 15 à 20 policiers se trouvaient sur place qui se hâtèrent de monter dans l’autobus, ils le maîtrisèrent facilement et le neutralisèrent en quelques secondes, évitant ainsi une catastrophe.

Il aurait pu attendre que l’autobus s’avance au milieu d’un axe routier, dans un endroit bondé, où les forces de police et de sécurité auraient eu du mal à accéder, et tout se serait fini autrement. Mais du Ciel, on fit en sorte qu’il prit une décision, qui de son point de vue, était hâtive et stupide : tenter de perpétrer son méfait à un endroit où il n’avait aucune chance de le réaliser. À mon avis, cela tient du miracle, je l’ai vu de mes propres yeux. »
 

Les unités d’élite sont arrivées par hasard

La série des miracles a touché également Kiriat Gat. Si vous vous souvenez de la tentative d’attentat, dans lequel le terroriste s’était retranché dans un appartement, on peut y déceler, un par un, les éléments de lumière dans ce sauvetage prodigieux des résidents de l’appartement, des voisins de l’immeuble et du reste des habitants.

Le terroriste, armé d’un M-16, subtilisé juste avant à un soldat, découvrit trop tard qu’il ne pouvait se servir de l’appartement dans lequel il s’était retranché, car il avait oublié de s’emparer des cartouches. Ce n’est que le début, car les forces spéciales arrivées sur place et qui l’ont neutralisé n’auraient pas dû se trouver sur les lieux. L’un des résidents témoigne : « Il s’agissait de policiers qui avaient fini leur journée de travail dans le Sud et s’étaient retrouvés dans le quartier grâce à la Providence. Ils n’auraient pas dû se trouver dans ce secteur, l’un d’eux était venu rendre visite à de la famille et le deuxième l’avait accompagné. Il ne s’agissait pas de policiers en patrouille, mais d’une force d’élite. C’étaient vraiment les bonnes personnes, qui n’ont pas été envoyées ici par erreur, mais bien pour réaliser le miracle à tous les habitants du lieu. »
 

Le cours a été annulé, les Avrékhim ont été sauvés

La série de miracles de l’attentat de la rue Malkhé Israël mériterait un article en soi, en particulier du fait qu’il a été commis à quelques mètres seulement d’un grand séminaire de jeunes filles ! Une demi-heure plus tôt, des centaines de jeunes filles s’acheminaient en direction de l’école. Une heure de pointe à coup sûr, et on frissonne en pensant à l’horrible scène qui eut lieu par la suite.

Mais revenons à ce technicien barbare de la compagnie de téléphone qui projeta au départ de commettre un attentat dans une synagogue remplie de fidèles. Or, ce jour-là, grâce à la Providence Divine, suite au voyage du conférencier à l’étranger, le cours n’eut pas lieu et les Avrékhim ne quittèrent pas les lieux à l’heure habituelle. L’assaillant, qui avait épié les lieux trois jours auparavant, fut déçu de constater que, le jour de l’attentat, la synagogue était assez vide, et il décida de modifier son plan et de se rendre à Guéoula. Il avait prévu un attentat de masse dirigé contre des dizaines d’Avrékhim, et Hachem, dans Sa bonté, l’empêcha de réaliser son dessein. En effet, les pertes auraient pu être bien plus conséquentes, mais également le temps d’intervention des forces de sécurité et de sauvetage sur ce lieu, qui n’est pas en centre-ville, aurait été bien plus long, et les conséquences, plus dramatiques encore.
 

Chaque balle vise une victime spécifique

Finissons par le miracle qui se répète prodigieusement à chaque attentat, mais qui ne fait pas l’objet de l’attention générale. Nous sommes tous témoins des tentatives incessantes de tuer autant de monde que possible pour offrir « de la marchandise » aux organismes terroristes, qui attendent de bons « résultats », comme ils le décrivent dans leur infamie. Mais dans chaque cas, le D.ieu protecteur des Juifs envoie des hommes armés de courage qui se reprennent rapidement et parviennent à tromper l’ennemi, à gagner du temps, et à réduire l’impact de l’attaque.

Ce phénomène miraculeux se déroule sous les yeux ébahis des responsables sécuritaires : des dizaines, voire des centaines de balles précises ont été tirées par des civils peu expérimentés ou entraînés, qui ne sont pas habitués à tirer quotidiennement. Or, presque toutes ces balles tirées ont atteint leur but en visant la bonne personne : le terroriste.

Avez-vous pensé ce qui se passerait si une balle lancée par une main tremblante et inexpérimentée aurait mal visé et blessé quelqu’un d’autre ? Le fait que, jusqu’ici, généralement, les tentatives d’attentat se soient soldées par des succès ponctuels, est un miracle en soi ; il convient de remercier et de le consigner dans le livre des miracles, marque de notre foi et de notre reconnaissance, pour toutes les générations à venir.

Puissions-nous voir Tes miracles tous les jours, sans qu’il soit nécessaire de nous éclairer dans l’obscurité.