Dans une interview au journal français « Le Figaro », le ministre des finances israélien Yuval Steinitz, a expliqué comment les choix de la politique économique de son pays l‘ont, selon lui, mené à une certaine réussite : « Au lieu d'augmenter les dépenses publiques et d'alléger les impôts au milieu de la crise pour soutenir l'activité, nous avons suivi un raisonnement différent», a-t-il déclaré. Son niveau de vie classe Israël à présent dans la catégorie des «pays avancés».
Cet exposé, justifié par des facteurs humains, peut être convaincant.. mais le point de vue de la Torah est différent. Bien sûr, tout gestionnaire a l’obligation de gérer selon ce qui lui semble logique et raisonnable mais il ne faut pas oublier qu’en définitive, la réussite ne dépend pas que de facteurs humains !
Dans la Paracha Bé’houkotaye qui commence par les mots : « Im Bé’houkotaye Télékhou » (si vous suivez mes lois), Rachi l'explique ainsi : « Si vous peinez dans l’étude de la Torah, vous recevrez tant et tant de bénédictions, de bienfaits terrestres ».
Il ressort que la Brakha (bénédiction matérielle) provient du ’Amal haTorah (labeur dans l’Etude). Se casser la tête pour comprendre une Guémara (page du Talmud), la répéter inlassablement afin de mieux l’intégrer amène la Brakha, car cela montre à quel point la Torah est chère à nos yeux.
Et Baroukh Hachem, il y a aujourd’hui en Erets Israël plus de Torah qu’il n’y en a jamais eu : Yéchivot pour tous les âges et tous les niveaux, séminaires pour dames et jeunes filles, conférences dans tout le pays. C’est bien cela qui est la source de la Brakha !