Logo Torah-Box
Cliquez-ici !
Cliquez-ici !

Henné, coutume étrangère ?

Rédigé le Lundi 3 Mars 2025
La question de Adam Yossef T.

Bonjour,

Le henné n'est-il pas interdit en tant que "Dérekh Hakéna'ani", les coutumes étrangères ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
41177 réponses

Bonjour,

1. En effet, dans certains ouvrages, il apparaît que certains peuples avaient une certaine coutume, assez semblable. Mais ce n'est pas encore suffisant pour frapper d'interdit la fête en question étant donné qu'elle ne fait appel à aucune croyance et qu'elle ne s'appuie pas sur une quelconque divinité.

2. N'oublions pas que le Henné est une plante qui, à l'époque, était utilisée pour faire du "maquillage". Toutes les femmes, juives et non juives, avaient recours à cette plante pour améliorer leur apparence. Mac Cosmetic, Bobbi Brown, L'Oréal, Estée Lauder n'avaient pas encore vu le jour.

3. En hébreu, Henné peut s'écrire : חנה. Ces trois lettres sont les initiales de trois Mitsvot d'une importance majeure dans un foyer juif : חלה - נדה - הדלקת הנר. : le prélèvement de la 'Halla, la pureté familiale, les bougies du Chabbath.

4. En agissant de la sorte, on rappelle à la Kalla quelles sont les garanties d'un mariage réussi.

5. Malheureusement, de nos jours, cette fête a pris une tournure qu'elle ne mérite vraiment pas.

A ce sujet, voir 'Atéret Avot, volume 3, chapitre 28, paragraphe 1, 'Alé Hadass, chapitre 20, paragraphe 3, Nétivot Hama'arav, édition 5766, page 232, paragraphe 4.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.

La Clé de la Vie

La Clé de la Vie

Se préparer physiquement et spirituellement aux douleurs de l'accouchement.

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?

1 commentaire

Julius A.
21/03/2025 - 12h42
"Il apparaît que certains peuples avaient une certaine coutume, assez semblable."

Il parait, oui, en effet. Il s'agissait de peuples un peu primitifs, ayant envahi les pourtours désertiques et caillassés de la Méditerranée, vêtus de djellabah et [...] lire la suite du commentaire
"Il apparaît que certains peuples avaient une certaine coutume, assez semblable."

Il parait, oui, en effet. Il s'agissait de peuples un peu primitifs, ayant envahi les pourtours désertiques et caillassés de la Méditerranée, vêtus de djellabah et de babouche et qui se déplaçaient sur des chameaux ou sur des ânes.

Les juifs, vivant dans ces contrées, leur ressemblaient en tout point a la fois dans leur apparence, dans leur dialecte et dans leur manière étrange et peu distinguée de se comporter en parlant fort une langue aux consonances arabe ou araméenne et raiment peu harmonieuse.

Chose qui, fort heureusement, ne concernait pas du tout les juifs civilisés et éduqués d'Europe de l'Est qui optaient pour le Wort, rendez-vous comptable, préalable au mariage, entre hypothécaires qui permet de repartir les biens matériels et financiers équitablement entre les deux parties. En agissant de la sorte, on rappelle aux signataires leurs obligations contractuelles pour un mariage réussi.

Loin de ces cérémonies séfarades vulgaires et de bas-étage ou l'on danse et exprime sa joie sincere et chaleureuse au son primaire des "youyous".

Parfois, on aimerait que Baba Sale, le Or Ha'Haim Hakadosh ou encore le Ben Ish 'Hay reprennent la parole afin de nous expliquer de quelle manière se déroulaient, chez certains peuples - auxquels ils appartenaient - une certaine coutume - qu'ils embrassaient de tout leur coeur.
Contactez-nous sur WhatsApp