"J'étais dans la chambre anti-missile et les terroristes ont tiré sur moi"
« J’attendais que ça explose, mais rien, alors je me suis tourné vers Lui et je Lui ai parlé. »
Yonathan Ben-Naïm, habitant du village Pri Gan, près de la bande de Gaza, policier à la retraite et papa de 4 enfants, raconte les miracles qu’il a vécus ce samedi 7 Octobre 2023.
Il était chez lui avec sa femme et ses enfants lorsque l’alerte a retenti. Instantanément, il a entendu des personnes crier en arabe devant sa maison. Ils se sont donc tous rendus dans la chambre anti-roquettes pour se protéger, tandis que Yonathan tirait à travers la porte d’entrée tentant de les faire fuir. Dans la chambre, ils n’ont pas réussi à fermer la fenêtre entièrement, elle était coincée. Les terroristes ont donc introduit leurs armes par cette fente et ont tiré de partout dans la pièce.
« À ce moment-là, en tant que père de famille, je dis à chacun ce qu’il doit faire : mes filles et ma femme à l’abri dans l’armoire ; mon fils, le plus jeune, je lui dis de protéger sa mère et ses sœurs avec son corps de façon à ce qu’elles ne soient pas blessées par des balles ou des éclats de débris, et mon fils qui était en permission de l’armée, je lui dis toi tu tires en direction de la fenêtre et moi en direction de la porte. Et je dis à tout le monde : « récitez Chéma' Israël encore et encore. »
« À un moment donné, un des terroristes a essayé d’ouvrir un peu plus notre fenêtre et apparemment quelqu’un l’en a empêché, puisqu’on l’a entendu dire "aïe" ». Ils commençaient à comprendre qu’ils étaient protégés de là-haut.
Le combat a duré près de 3 heures. Les terroristes se sont acharnés sur cette famille avec une haine démoniaque. Ils voulaient les exterminer du premier au dernier. Lorsqu’ils ont vu que les mitraillettes n’étaient pas suffisamment efficaces, ils ont changé de méthode. « Je les entendais dégoupiller des grenades et les jeter dans notre chambre en criant "Allahou Akbar", mais les grenades n’explosaient pas, elles revenaient sur eux, j’attendais que ça explose, mais rien, alors je me suis tourné vers Lui et j’ai eu une discussion avec Lui, avoue Yonathan, des sanglots dans la gorge. Un genre de bilan de ma vie. Je Lui ai dit : « Je suis si mauvais que ça ? Je mérite tout ça ? »
Yonathan, ce personnage à l’attitude forte et sûre de lui, ce héros, explose en larmes lorsqu’il raconte. « J’ai dit à ma famille : "nous nous battrons jusqu’à la mort, aucun d’entre nous n’ira à Gaza, s’il le faut nous reproduirons l’histoire de Massada mais personne ne sera leur captif." »
Et puis plus rien, le calme. Ils étaient partis. Yonathan n’y croyait pas. Comment était-ce possible ? Pourquoi après 3 heures de combat intense où ces monstres étaient prêts à sacrifier leur propre vie tant qu’ils nous prenaient avec eux, pourquoi tout d’un coup, ils avaient décidé de nous épargner et de partir en nous laissant la vie sauve ?
Après quelques instants d’hésitation et de précaution, Yonathan et sa famille ont fini par sortir avec prudence de leur refuge, et en sortant, ils ont vu 8 paires de chaussures alignées que les terroristes avaient retirées avant de prier et quitter l’endroit.
« Hier, j’ai demandé à un arabe quand est-ce que vous faites ça ? Retirer vos chaussures, prier et partir ? Il m’a dit lorsqu’on voit quelque chose de surnaturel, lorsqu’on sent que l’endroit est habité par une force divine, on se rend et on part. »
Hachem était définitivement là, avec la famille Ben-Naïm. Il n’y avait plus matière à discuter. Après s’être assuré que sa femme et ses enfants étaient en sécurité, ce père de famille est parti à la recherche de réponses. Il avait besoin de comprendre, de mettre du sens et de la logique, à l’expérience surnaturelle qu’il venait de vivre. Il n’était pas question de passer à autre chose sans poser des mots sur ce miracle. « Je me suis rendu dans une synagogue à Rishon, je monte à l’étage et je vois deux orthodoxes en train d’étudier, je m’approche d’eux et je leur dis : « C'est vous que je cherche. » Je me suis assis avec eux et j’ai posé toutes les questions que j’avais. Je demande, ils répondent ; ils m’ont expliqué qu’il y a un contrat entre Hachem et nous, tant qu’on marche dans Ses voies, Il respecte sa part du contrat et nous protège, mais si on s’éloigne de Lui, Il s’éloigne aussi. » D.ieu nous en préserve.
Ce témoignage est une source d’inspiration et de réflexion pour tous. Ce policier à la retraite, a mené des centaines de combats dans sa vie, mais le combat qu’il a mené ce samedi 7 octobre pour sauver sa vie et celles de tous les membres de sa famille, ne ressemblait en rien aux autres. Ce jour-là, ce n’est pas Yonathan qui a mené ce combat, Il l’a mené pour lui. Hachem est grand ! Loué soit Son Nom !
