Un livre de Téhilim a sauvé un homme de 62 ans lors des attentats de Jérusalem du 23 novembre dernier, qui ont coûté la vie à deux personnes. Le livre a paré des fragments de bombe qui prenaient la direction du cœur de l’homme blessé.
Des miracles au cœur de notre immense peine. Alors que deux attentats à la bombe coordonnés à Jérusalem ont coûté la vie à deux personnes et causé une vingtaine de blessés mercredi 23 novembre dernier, un homme hospitalisé a été sauvé de la mort par son livre de Téhilim qu’il tenait dans la poche intérieure de sa veste, du côté du coeur, alors qu’il se rendait à Méron péleriner sur la tombe du Tana Rabbi Chim’on bar Yo’haï.
C'est ce que l'homme a expliqué au professeur Ofer Marin, directeur de l’hôpital Cha’aré Tsédek à Jérusalem, au Rav Moché Peleg, rabbin du centre hospitalier, ainsi qu'au Rav Acher Weiss, autorité Halakhique de l’établissement (entre autres).
L’homme soixantenaire, qui tient à conserver son anonymat, est en convalescence après avoir subi plusieurs opérations pour retirer des fragments de bombe de son corps. Il a montré son “ange-gardien” à ses visiteurs, un livre de Téhilim à la couverture déchirée et aux pages percées par les clous dissimulés dans l’engin explosif, empêchant une partie des éclats de le frapper sans doute mortellement au niveau du cœur.
Un des versets du livre des Psaumes, touché par l’attentat terroriste palestinien, appartient au Téhilim 124 : “Notre âme a été sauvée comme un passereau du filet des oiseleurs : le filet s’est rompu, et nous sommes sains et saufs.” Selon certains commentateurs, ce Passouk fait référence à Ichma’ël tentant de piéger les Juifs mais ceux-ci réussissent à s’échapper. “La Torah nous aide et nous sauve”, a conclu le blessé.
Il est à noter que, sur le site de l’attentat de Ramot à Jérusalem, l’arrêt de bus visé était rempli de jeunes filles se rendant aux séminaires d’étude de ce quartier religieux du nord de la capitale. Deux minutes avant l’explosion, deux bus sont passés et ont emmené les étudiantes vers leurs établissements, évitant providentiellement un bilan humain qui aurait pu être beaucoup plus lourd.
Un Midrach de la Paracha Toledot, la péricope de la semaine de l’attentat, le dit en des termes on ne peut plus clairs, lorsqu’Its’hak reconnaît son fils Ya’akov venu prendre la bénédiction dévolue à son frère ‘Essav. “Hakol Kol Ya’akov”. Tant que la voix de Ya’akov, c’est-à-dire du peuple juif, résonne dans les synagogues et les centres d’étude, priant Hachem et étudiant avec ferveur Sa Torah, notre Créateur nous protège des “mains cruelles d'Essav”, et par extension de nos ennemis.
Nous connaissons de terribles tragédies, pour lesquelles nous pleurons nos morts et nos blessés ; mais nous devons toujours et encore plus nous investir en Torah et en Mitsvot, nos seules armes de défense éternelles dans cette guerre contre le mal.