« Pour ton cinquantième anniversaire, je t’ai préparé une surprise, » annonça Yoni à sa femme toute rayonnante.

Rivka chercha autour d’elle quelque chose qui ressemblât à un cadeau, mais ne trouva rien.

« Mon cadeau est dispersé dans toute la maison, » lui dit-il avec un sourire mystérieux.

« Voici le tableau que tu as peint il y a treize ans ; je l’ai accroché exactement à l’endroit que tu voulais. »

« Voici le trou de la baignoire, où est-il ? Disparu ! Je l’ai bouché en l’honneur de ton anniversaire ! »

« Voici le volet qui grinçait, j’ai réparé le cordon ; regarde comme c’est merveilleux, le volet monte et descend sans problème ! »

« Voici le grincement de la porte ! Il s’est volatilisé ; j’ai huilé les gonds comme il faut, en l’honneur de ton anniversaire ! »

Rivka le remercia avec effusion et se mit à songer : « Et moi, je vais te préparer le déjeuner en l’honneur de ton anniversaire. Je vais laver tes chemises en l’honneur de ton anniversaire. Puis je vais étendre la lessive, laver le sol et l’essuyer en l’honneur de ton anniversaire !

N’est-ce pas mon travail ? Est-ce que je ne le fais pas chaque jour, à toute heure, sans aucune raison particulière ? »

L’expérience qu’elle a acquise avec l’âge lui conseilla toutefois de lui témoigner sa reconnaissance et surtout… de se taire.

L’homme

L’homme considère la maison comme un lieu de repos et, en général, tout ce qu’il y fait entre pour lui dans le cadre du bénévolat.

La femme

La femme tient la maison comme un lieu où elle a des responsabilités et tout ce qu’elle y fait est à ses yeux l’accomplissement de ses obligations.

Solution

Comprenez que son sentiment de ne pas avoir d’obligations ne vient pas du fait qu’il ne le veut pas, mais qu’il se sent moins attaché aux travaux domestiques que vous-même qui, en tant que femme, avez un lien viscéral avec votre foyer.

Soyez consciente du fait qu’il a grandi pendant des années parmi les camarades de la Yéchiva, à côté des pupitres. Il est impossible d’escompter qu’il comprenne et assimile d’un seul coup les responsabilités qu’il a envers sa maison et sa famille, car ce sentiment n’est pas implanté en lui.

Au cours de votre vie en commun, la situation s’équilibrera et il vous proposera plus souvent son aide lorsque, en particulier, vous lui donnerez la place qui lui revient et le soutien psychique dont il a besoin. En attendant, sollicitez gentiment son aide, non pas comme une exigence ou un ordre.

De cette manière, il acceptera de vous donner un coup de main de plein gré et vous développerez la délicatesse qui est implantée en vous.