La publicité fait-elle Téchouva ? :-)
Trois jeunes hommes cherchent leur chemin dans un quartier ‘Harédi (religieux) en Israël. A travers leur look, on comprend qu’ils ne sont pas de ce milieu, ils essuient même des regards gênants. Finalement, ils arrivent dans une salle de fêtes où se déroule la ’Houpa (mariage religieux) de leur ancien ami Ba’al Téchouva (qui a pris la voie du retour à la pratique) et se réjouissent avec lui.
La voix off du clip conclut : « Rien ne peut séparer les vrais amis ! » (Comprenez : grâce au téléphone, son choix de vie ne les a pas séparés.)
Voici ce qu’un célèbre opérateur de portables israélien choisit pour vendre un forfait illimité vers des « numéros préférés ». Un clip caractérisé dans le choix de ses images par aucune Pritsout (image indécente), les figurants étant presque exclusivement masculins…
Sur l’étiquette papier des bouteilles plastique du célèbre soda, emblème de l’American Way of life, on lit : « Coca-cola est heureux de prendre part à votre ‘Oneg Chabbath à nouveau chaque semaine », accompagné d’illustrations de Nérot (bougies sur chandeliers) et ‘Halot (pains tressés) dignes des plus belles tables de Chabbath.
Que se passe-t-il ? La pub, elle aussi, est-elle en train de faire Téchouva, en abandonnant la figuration féminine indécente ou la violence pour laquelle on l’a tellement critiquée, en se tournant vers le public pratiquant avec respect de sa sensibilité et de ses mœurs ?
Alors bien sûr, il ne faut pas être naïf, le but de la pub reste de vendre et elle a toujours pris soin d’adapter les images et les messages aux publics de consommateurs ciblés mais bon, on peut toujours rêver...