Un résident du Sud d’Israël, au chômage, se rendit à l’épicerie du quartier pour acheter quelques produits laitiers pour son bébé. « Je suis désolé », lui annonça le propriétaire de l’épicerie devant tous les clients qui faisaient la queue, « mais je ne peux pas te vendre quoi que ce soit. Tu me dois plusieurs milliers de shékels. Quand comptes-tu me payer ? As-tu enfin trouvé du travail ? »
En entendant ces questions, l’homme fondit en larmes.
L’un des clients qui attendait son tour était un riche homme d’affaires, qui avait fait un saut à l’épicerie pour acheter une boisson fraîche en route pour un rendez-vous. Après que le chômeur quitta le magasin, l’homme d’affaires aborda le propriétaire et lui dit : « Je vais payer la dette, à combien s’élève-t-elle ? »
Le propriétaire, surpris, lui répondit : « Tu ne dois pas payer pour lui, c’est un fainéant et un nul. »
« La raison pour laquelle je paie ne te regarde pas. À combien s’élève la dette ? » s’entêta l’homme d’affaires.
L’épicier vérifia les données dans son carnet et répondit : « Il doit exactement 5267 shékels. »
L’homme d’affaires sortit un carnet de chèques et inscrivit un chèque d’un montant de 7500 shékels. « Qu’il ait ainsi de l’argent pour les deux mois à venir. Et au fait, dans quel domaine travaillait-il avant d’avoir été licencié ? » poursuivit-il.
« Ce jeune homme est menuisier », répliqua l’homme, « mais de nos jours, tout le monde achète à Ikéa. »
« Voici ma carte de visites », expliqua l’homme d’affaires. « Donne-lui ma carte et dis-lui que je recherche un menuisier pour faire des travaux chez moi. Et aussi : n’essaie pas de l’humilier ainsi en public ! La prochaine fois que tu le rencontres, commence par t’excuser. Et si tu ne t’excuses pas, j’en serai informé… »
Le propriétaire de l’épicerie, troublé, hocha la tête de manière obéissante.
Le lendemain matin, on entendit des coups frappés à la porte d’une maison. L’épouse de l’homme d’affaires ouvrit la porte et aperçut le menuisier, son épouse et leur bébé. Le menuisier tenait un joli gâteau au chocolat.
« Nous voulions vous remercier », dirent-ils à la femme étonnée. « Vous êtes des anges tombés du ciel. »
L’homme d’affaires entendit ces propos venus en direction de la porte et en s’approchant, comprit de quoi il s’agissait.
« Entrez, entrez, je vous en prie. »
Le chômeur intervint de suite : « Je voudrais vous remercier pour votre aide. Vous nous avez vraiment sauvés de la faim. Mais je vous promets de vous rendre l’argent rapidement. »
« Tu ne m’as pas compris, mon cher ami », expliqua l’homme d’affaires. « Je ne t’ai pas fait de don. C’était une avance. Tu vas me rénover ma cuisine. Tu es menuisier c’est bien ça ? »
Le menuiser au chômage regarda fixement l’homme d’affaires, qu’il estimait de plus en plus. Non seulement lui avait-il donné de l’argent, mais il avait préservé son honneur en lui offrant du travail. Par la suite, le businessman aida le menuisier à créer une affaire de menuiserie de luxe destinée à une clientèle riche. Tous les amis de cet homme d’affaires firent appel aux services du menuisier et aujourd’hui, il subvient dignement aux besoins de sa famille.
Ayant entendu cette histoire, nous avons téléphoné à cet homme d’affaires. Il a demandé à ne pas divulguer son nom et a déclaré : « J’ai agi ainsi, car c’est ainsi qu’il fallait agir. Si chaque Juif qui a des moyens aidait son frère juif démuni, le monde serait bien différent. J’espère juste que notre Père au ciel me donnera le mérite de pouvoir donner aux autres toute ma vie. »
NB : Cette histoire est authentique, mais qu’est-ce que ça peut bien faire ?
Retenez bien la leçon de cette histoire et souvenez-vous…si chacun d’entre nous donne un peu de ce qu’il a, en tout, ça fait beaucoup.
Bonne journée remplie d’amour gratuit !
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