Un lion organise un jour son mariage dans la forêt, il a invité tous les animaux, une souris est également là. La souris s’approche de lui et lui dit : « Mon frère, comment ça va ? Mazal Tov ! Mon frère, Kol Touv ! »
Et le lion de réagir : « Dis moi, tu n’as pas honte ?! Je suis ton frère ?! Je suis le lion, le roi des animaux. »
Et la souris répond : « Ecoute, moi aussi, avant le mariage, j’étais un lion ! »
Qu’est-ce que ça nous apprend ?
Chacun d’entre nous a une tonne d’attentes, des attentes par rapport au mariage par exemple, et tu découvres soudain que le mariage c’est aussi un problème en soi.
L’idée, c’est que ce qui nous bloque le bonheur dans la vie, ce sont les attentes.
Pour trois raisons : les attentes, ou l’écart entre l’imaginaire et la réalité.
Nous vivons avec un certain nombre de possibilités. Nous nous demandons si nous avons fait le bon choix parmi les options possibles. Nous découvrons parfois que la réalité est bien moins attractive que la pensée imaginaire qui l’a précédée.
Premier problème.
Deuxième problème : l’écart entre ta situation et celle des autres. Il me semble que les autres s’amusent plus que moi. Disons que tu gagnes 50 000 shékels par mois et tu habites dans un quartier ordinaire, un quartier moyen, tu te sens très riche. Mais si tu habites à Hertzliya Pitoua’h ou à Césarée, 50 000 shékels, tu vas presque devoir aller mendier, n’est-ce pas ? La question n’est pas de savoir combien tu gagnes, la question, c’est par rapport à qui ? C’est le second problème.
Le troisième problème : c’est la différence entre ma situation actuelle et ma situation passée. Peut-être que tu te sentais mieux dans le passé. “C’était mieux avant, je ne sais pas quoi vous dire, Rav.” Ne regardez pas le passé, ni les autres, ni vos pensées imaginaires. Nos Sages l’ont résumé en une phrase : « Qui est riche ? Celui qui se satisfait de son lot. » Dites merci pour ce que vous avez, ici et maintenant. Profitez-en, il y a de quoi.
Bonne chance !