Ce que je me rappelle le plus de lui,
C'est son amour de la vie,
Et sa volonté de toujours continuer à avancer,
Sans se laisser abattre par les difficultés.
Lors d'un séjour à la montagne, il avait dit,
Qu'il ne fallait pas avoir de peine pour lui,
Parce qu'il ne pouvait plus skier comme avant.
Que ce qu'il avait vécu à travers sa maladie,
Lui avait beaucoup appris,
Et qu'il était, à ce propos et en ce moment,
En train d'écrire le livre "Rien ne vaut la vie".
Dans le cours qu'il donnait alors, il expliquait,
Que ce n'est que dans ce monde qu'on peut s'améliorer,
Car une fois qu'on le quitte, on reste tel qu'on est.
On ne peut plus, de nous-mêmes, évoluer. Il a aussi parlé de l'importance de ne jamais montrer,
D'où l'importance de profiter de chaque instant de vie pour progresser,
En accomplissant des mitsvot tant qu'on en a encore l'opportunité.
À plusieurs reprises, il a expliqué,
Qu'un petit acte peut beaucoup apporter,
Qu'avec, par exemple, un simple sourire,
On peut réjouir,
Et aider à surmonter,
Bien des difficultés.
Un visage triste ou renfrogné,
Qui, au contraire, pourrait peiner.
Il expliquait le danger de se laisser aller à la tristesse, au découragement,
En disant que normalement,
Le yétser hara s'attaque à l'homme progressivement,
Il ne lui propose pas directement de faire une grave avéra,
Car il sait qu'alors, l'homme ne l'écoutera pas.
Il lui suggère par conséquent,
D'abord une faute semblant insignifiante,
Pour le mener ensuite, progressivement,
Vers la transgression de mitsvot plus importantes.
Mais, avait-il dit, il y a une exception à cela:
Lorsque l'homme se laisse aller au découragement,
Le yétser hara peut alors très rapidement,
Le faire tomber très bas, même s'il se trouvait,
Quelques instants plus tôt seulement,
À un niveau très élevé.
À l'image des Bené Israël qui, parce qu'ils se sont crus abandonnés par Moché, Sont tombés, quelques jours à peine après avoir reçu la Torah,
Dans l'idolâtrie, la avoda zara.
Il a plusieurs fois dit, et montré,
Que même lorsque la vie est parsemée de difficultés,
Elle reste un précieux trésor qu'il faut savoir apprécier.
Et il avait lui-même cette remarquable capacité,
À toujours voir le positif dans chaque situation,
Et à apprécier chez chacun ce qu'il y a de bon.
Il encourageait à être toujours en progression,
À faire du bien dans la discrétion,
À apprendre la Torah pour pouvoir l'appliquer,
À toujours bien faire ce que l'on fait. Que son souvenir, que ce qu'il a enseigné et que l'exemple qu'il a montré,
Puissent nous aider à sans cesse progresser,
Et que chacun de nos efforts puisse aussi contribuer,
À faire monter sa néchama à un niveau toujours plus élevé !
Léa Marciano