Un beau jour, il y a près de quinze ans, suite à la demande instante de deux de ses descendants qui n’avaient pas encore d’enfants ainsi que d’un certain nombre de ses proches, Rabbi ’Haïm Kanievsky décida qu’il était temps de passer aux actes. C’est ainsi qu’il se rendit, en compagnie de la Rabbanite, dans le village arabe de Chounem, dans le nord, lieu particulièrement propice aux prières dans ce domaine, d’après le Kéhilot Yaakov. C’est en effet là que résidait la Chounamite, cette femme évoquée dans la Haftara de Vayéra qui bénéficia d’un double miracle : elle eut un garçon suite à la Brakha de son invité, le prophète Elicha, qui ressuscita par la suite l’enfant.
La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Des dizaines d’autobus pleins de couples auxquels les médecins ne donnaient plus aucun espoirse joignirentau voyage historique. Près d’un an après commencèrent à affluer chez Rabbi ’Haïm les témoignages des heureux parents qui avaient bénéficié d’un miracle.
A cette période, le Gadol fut convié à des dizaines deMilot de bébés de couples considérés comme stériles, en contradiction flagrante avec les prévisions pessimistes des médecins – les « enfants de Chounem », comme on les surnomma. La Rabbanite tint une liste de toutes ces personnes, qui permit de découvrir quela quasi-totalité des participants au voyage avait été exaucée.
Près de treize ans plus tard, Rabbi ’Haïm réitéra l’expérience, sous le sceau du secret et avec un gros dispositif sécuritaire. Après avoir lu les chapitres de Téhilim et les mêmes prières que la fois précédente, il passa près d’une demi-heure à lire, un par un, les noms de centaines de couples privés d’enfants qu’on lui avait remis. Grâce à D.ieu, la liste des personnes exaucées s’allongea rapidement…