Chers amis ! Aujourd’hui, je vous ai préparé une surprise ! Je vais vous apprendre comment mériter une longue vie ! Comme le dit l’expression israélienne aujourd’hui : on ne meurt pas d’être un pigeon ! En d'autres termes : il n’y a pas de mal à vivre toute sa vie sans se rebeller, sans se plaindre ! ☺ Excellente Ségoula non ?
On raconte l’histoire d’un jeune Avrekh qui marchait muni de deux pastèques dans ses bras. Un ami le rencontra et lui dit : "Toi et ta femme êtes un jeune couple ! Pourquoi avez-vous besoin de deux pastèques ?" L’Avrekh lui répondit alors : "Ma belle-mère m’a dit que pour une seule pastèque, elle est prête à donner la moitié de sa vie ! Alors, qu’elle en prenne deux !" ☺ Il aime tellement sa belle-mère ! Jamais content de ce que l’on a !
En ouvrant le ‘Houmach aux Parachiot lues dernièrement, je suis tombé sur les mots "נתנה ראש" "donnons-nous un chef". D’un coup, les enfants d’Israël décidèrent de changer de chef, de remplacer Moché Rabbénou. Cela m’a vraiment perturbé : Moché Rabbénou n’était-il pas un assez bon guide spirituel pour le peuple ?
Je me suis alors penché sur les évènements précédents pour évaluer la situation : les enfants d’Israël furent esclaves en Égypte. Dès que Moché prend conscience du climat austère qui règne alors, il commence à prier et à pleurer pour ses frères juifs, pour qu’Hachem les sauve et les délivre. Depuis l’âge de 20 ans où il quitta l’Égypte jusqu’à ses 80 ans, il ne fit que prier pour le peuple d’Israël. Pendant 60 ans donc, Moché pleure et prie pour son peuple. C’est alors qu’Hachem se dévoile à lui, l’envoie en Égypte pour délivrer ses frères et les libère de cet esclavage grâce à des miracles et des prodiges extraordinaires ! Combien de miracles les enfants d’Israël ont-ils vus en Égypte même, et par la suite lors de l’ouverture de la mer : rien qu’à ce moment de la traversée de la mer, ils furent témoins de pas moins de 200 miracles ! Puis ils arrivèrent au Mont Sinaï et entendirent Hachem leur parler en face, en face ! Tout le peuple d’Israël perçut nettement la Voix du Créateur du monde ! Peut-on désirer mieux que cela ? On passe ensuite à un épisode pas très agréable : la faute du veau d’or… Moché Rabbénou se battit pour défendre le peuple jusqu’à ce qu’Hachem les pardonne entièrement. Ensuite, ils construisirent le Michkan, à présent le peuple d’Israël a un Sanctuaire ! Chaque homme et sa tribu, chaque tribu et son drapeau, placés autour du Sanctuaire ! Et à partir de là, ils auraient dû entrer directement en Terre d’Israël. Ils étaient parvenus à ce moment-là au summum de la magnificence, après avoir vécu tout ce qu’ils ont vécu, après les chutes et les fautes, ils atteignirent de nouveaux sommets. Ils étaient fin prêts et méritaient d’entrer en Terre Sainte !
Et que se passa-t-il ? D’un coup, ils firent une chute vertigineuse… D’un premier abord, il ne semble pas que la faute commise à ce moment-là ait été tellement grande, mais vous allez comprendre ce que je vais vous expliquer petit à petit, ce dont Hachem m’a éclairé lorsque je faisais ma Hitbodédout ! À aucun moment, ils ne perçurent la lumière [divine] ! Bien sûr, ils virent de nombreux miracles, bien sûr, ils virent Moché Rabbénou, ils étudièrent la Torah, mais dans tout cela, ils ne perçurent aucunement la lumière divine ! Ils ne goûtèrent pas réellement à ce qu’est la vraie vie !
Car celui qui goûte, qui perçoit réellement la lumière du Tout-puissant, celui qui goûte réellement à la vie, non seulement, il ne pourra s’en détacher, et même si se présentaient à lui des épreuves, il les dépasserait avec facilité !
"Et Moché entendit le peuple pleurer ; chaque famille, chaque père de famille devant sa tente". Rachi nous explique à ce sujet : "Famille par famille, ils se réunissaient et pleuraient ensemble pour montrer leur mécontentement !" Des familles entières, toutes les tribus ! Ils pleuraient tous ensemble !
Mais pourquoi ont-ils pleuré ainsi ? Que s’est il passé ? De quoi se languissaient-ils ? Que voulaient-ils ? Que leur manquait-t-il à ce moment précis ?
Ils se plaignent de la Manne ? Combien Hachem est bon et miséricordieux d’avoir fait descendre la Manne, de les avoir ainsi nourris ! La Manne, cette nourriture céleste, s’intégrait directement dans les os et les membres du corps ; les enfants d’Israël, pendant 40 ans, n’eurent pas besoin de se rendre aux toilettes ! Rien qu’en voyant ce miracle, on perçoit la bonté d’Hachem ! Vous imaginez des millions de personnes, chaque jour, devant se rendre aux toilettes, dans le désert ! Que se serait-il passé, je vous le demande ! Combien Hachem est bon et clément envers Son peuple ! Hachem a pensé à tout, à tous les menus détails ! Je n’ai pas arrêté de réfléchir à ce sujet : c’est sur cela que vous pleurez ? Maître du monde, fais-moi descendre de la Manne, je gagnerai ce temps quotidien consacré aux toilettes !
Le peuple d’Israël se trouve dans une situation extraordinaire ! Les nuées de gloire les accompagnaient en permanence ! La nuit, le froid est intense dans le désert, ils avaient les colonnes de feu qui les protégeaient et les réchauffaient ! Il n’existait aucun centre commercial dans le désert ! Ta femme ne pouvait pas te dire "emmène moi à la plage" ou "faire les magasins" ! Non, aucunement, car c’était le désert ! Rien que l’étude de la Torah et le service divin ! Il y avait tout sur place ! La nourriture, les boissons, les habits se nettoyaient d’eux-mêmes et s’adaptaient à la taille de chacun, d’âge en âge ! Le puits se déplaçait avec eux ! Tout était totalement surnaturel et miraculeux ! Et cerise sur le gâteau ! Qui était leur Rav ? Moché Rabbénou !
Dites-moi réellement s’il peut exister une situation plus extraordinaire que celle-ci ? Peut-il exister de meilleures conditions de vie ?!
Et dans la Paracha de cette semaine, les enfants d’Israël annoncent : "nommons un chef" ! Ils veulent remplacer Moché Rabbénou ! Je suis resté pendant un très long moment à méditer sur ce passage. Ils ont brisé Moché. Moché dit à Hachem : "Pourquoi as-Tu fait du mal à ton serviteur, pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à Tes yeux pour que Tu aies mis le fardeau de tout ce peuple sur moi ? Ai-je conçu tout ce peuple ou l’ai-je enfanté (…) Je ne puis moi seul porter toute cette nation, car elle est trop pesante pour moi. Et si c’est ainsi que Tu agis envers moi, alors tue-moi maintenant…" Il s’est maudit lui-même ! C’est ici-même que Moché a décrété son arrêt de mort !
Si le peuple s’était approché ne serait-ce qu’un peu de la grandeur de Moché Rabbénou, ils auraient prié, des heures durant, pendant six heures d’affilée même, et auraient prié et supplié Hachem pour que Moché entre en Terre promise. Ils auraient dit à Hachem : "Soit Moché entre avec nous, soit nous restons dans le désert !" C’est alors, qu’après une très longue réflexion, Hachem m’a permis de comprendre une chose et j’ai fait Téchouva !
Il faut essayer de parvenir à comprendre quel est le véritable goût de la vie, l’essence de la vie ! Toute notre vie se résume-t-elle au chocolat ? À une glace ? À un bon steak ? Qu’est qui nous apporte de la douceur dans notre vie ? Récemment, une femme a dit que "toute sa vie, c’est une fraise" ! Grâce à la Foi, aux livres, aux disques et grâce à D.ieu, elle et ses enfants sont tous les jours joyeux. Je me suis dit alors, que moi aussi, ma vie est faite de chocolat, de Bambas, de Bisslis, ma vie est un Paradis ! Ma vie est une fraise ! En hébreu, une fraise se dit Toute, תות qui sont les initiales de Toda Véod Toda תודה ועוד תודה "Merci encore et encore" : oui, nous avons bel et bien le paradis sur terre !
Si l’homme ne cherche pas le goût réel de la vie, la douceur de la vie, il sera comme nos ancêtres lors de la période du désert. Il ne pourra parvenir à l’objectif qui lui a été fixé, il ne pourra réaliser la mission pour laquelle Hachem l’a envoyé sur terre ! Et toute cette génération a malheureusement péri en plein cœur du désert.
Je vous assure pourtant qu’ils étaient tous religieux ! Ils priaient, mettaient les Téfilin, respectaient le Chabbath. Et pourtant, ils ont effectué une chute vertigineuse car ils n’ont pas su voir et dévoiler la vraie valeur de la vie.
Comment l’homme peut-il savoir s’il ira au Gan Eden ? Si l’homme fait de sa vie sur terre un Gan Eden quotidien ! S’il considère qu’il vit ici-bas l’Enfer, il le vivra également dans le monde futur.
Moché était près d’eux en permanence ! Moché Rabbénou ! Il aurait juste fallu qu’ils cherchent un peu plus pour le trouver réellement. Ils auraient pu lui demander : "Moché, s’il-te-plaît, fais-nous goûter aussi de ce que tu goûtes ! Permets-nous de goûter aussi à la sainteté que tu as méritée ! À l’humilité dont tu as hérité ! À la Foi dont tu fais preuve à chaque instant ! À ta sagesse ! À ta force de prière ! Apprends-nous… Nous voulons aussi goûter à cela !" Moché les aurait conduits jusqu’à son niveau, leur aurait enseigné s’ils avaient voulu, s’ils avaient seulement demandé, s’ils avaient véritablement recherché la proximité du Tsadik ! Non seulement, ils ne se sont pas fermement accrochés à lui, mais ils l’ont dénigré, ont remis en question son autorité et ses décisions… Voyez-vous, ils se tenaient à proximité et en relation constante avec Moché Rabbénou, et pourtant ils en étaient tellement éloignés… Ne pensez pas que juste parce qu’on est religieux alors ça y est ! Il nous faut atteindre réellement l’objectif pour lequel nous avons été envoyés sur terre, nous nous devons de trouver le sens de la vie et la douceur du quotidien et ce n’est qu’ainsi que nous réaliserons véritablement notre Tikoun (réparation).
Si la source de ta joie se trouve uniquement dans le chocolat, ou tout autre aliment, alors tu as raté quelque chose. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ta vie entière est un chocolat ! Ta vie est une glace à la crème ! Ta vie est un steak ! C’est toi qui fabriques au jour le jour ton "chocolat", c’est toi qui façonnes ton Gan Eden, ton paradis sur terre et qui prépare en même temps ton Gan Eden pour le monde à venir ! La belle vie, la vraie vie est devant toi, il te suffit juste d’ouvrir tes yeux ! Si tu ne recherches pas réellement le Tsadik de toutes tes forces, pour qu’il t’amène à goûter ce qu’est réellement la vraie vie, alors tu finiras sûrement comme la génération du désert…
Le même jour où Hachem m’a fait réfléchir à toutes ces idées, j’ai lu quelques chapitres des Psaumes. Je suis tombé alors sur un passage où le roi David nous explique exactement cela (Psaume ע''ח עץ חיים 78 ; 8-11) : "Et qu’ils ne soient pas comme leurs ancêtres, une génération insoumise et rebelle, une génération au cœur inconstant et à l’esprit non sincèrement fidèle à D.ieu. Les fils d’Ephraïm, armés de l’arc, habiles tireurs, ont tourné le dos au jour du combat. Ils ont répudié l’alliance de D.ieu et refusé de suivre Sa loi. Ils ont oublié Ses grandes œuvres et Ses merveilles dont Il les avait rendus témoins". Dans la suite de ce Psaume, le roi David nous détaille quels prodiges ils ont oubliés, ces miracles qu’ils percevaient chaque jour ! [Le Rav se met à lire le Psaume en entier, et on peut réellement y voir tout le cours que le Rav est en train de nous expliquer].
Il y a autre chose que j’ai compris à ce moment-là. Je me suis toujours demandé pourquoi certaines personnes décident de rompre avec leur Judaïsme. Je vous ai souvent dit que c’était à cause d’Internet. Et bien aujourd’hui, j’en suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas la véritable raison. Si seulement ces personnes avaient réellement goûté à la véritable lumière, à la vraie belle vie, à une vie de Gan Eden sur terre, à la douceur de la vie et de la Émouna, à la Hitbodédout, à la préservation de l’Alliance, même si ces personnes avaient fauté une ou deux fois, elles auraient eu les outils pour s’y confronter et pour vaincre les tentations extérieures ! Une personne qui a déjà savouré la lumière de la Vérité suprême, qui a déjà savouré le goût de la vraie vie, ne peut en aucun cas être attirée par les tentations futiles de ce bas-monde.
Alors, encore une fois, ceux qui sont tombés, étaient peut-être des personnes pratiquantes comme leurs propres parents, mais ils ont tout quitté car de leur vie, ils n’ont jamais réellement perçu la vraie lumière ! Ils ne se sont jamais imprégnés de la clarté de la Torah, de la lumière du Tsadik et encore moins de la puissance de la Émouna ! Car, nous l’avons dit, celui qui goûte même une seule fois à la Vérité suprême, ne peut s’accrocher à autre chose, ne peut tomber réellement dans la faute.
Le problème c’est que les gens aujourd’hui, qui ont perçu cette lumière, ne partagent pas assez avec les autres, ne racontent pas le Gan Eden que nous vivons au quotidien, et les gens restent donc éloignés de la Vérité.
Aujourd’hui, après un cours, chacun est venu me raconter une histoire, une délivrance vécue, simplement des remerciements à Hachem au quotidien. Et ces histoires seront publiées avec l’aide d’Hachem dans le second tome du livre "J’ai dit merci et j’ai été sauvé". En partageant ces récits, on apporte à son prochain la lumière et la Foi qui lui manquent.
Je vous l’ai déjà dit : notre vie est une glace à la crème avec tout ce qu’on peut souhaiter dessus : les bonbons, le chocolat, la chantilly, tout est là ! Moi-même, grâce à D.ieu aujourd’hui je ne mange pratiquement plus de bonbons ou autres friandises. Mais quelquefois, on m’en amène alors j’y goûte. Mais aujourd’hui, je ne trouve même plus cela tellement bon. Je trouve même que ces friandises ont un goût bien amer par rapport à ce que j’ai goûté de tellement plus doux : ma Téchouva ! Mon bonbon est enfoui au pus profond de moi : c’est ma Téchouva.
Et aujourd’hui j’ai compris que ma Téchouva doit passer par le rapprochement vers le Tsadik. Car, cette génération du désert, c’est exactement ce qu’ils n’ont pas su faire. Ils n’ont pas su chercher véritablement à approcher la grandeur du Tsadik.
On raconte l’histoire de Rabbi Nathan Mibreslev. À l’âge de 13 ans, avant de connaître Rabbénou, Rabbi Nathan avait déjà étudié tout le Chass (Torah, Michna et Guémara). Il se maria peu de temps après. Cet érudit n’avait jamais entaché son Alliance. Il était un véritable génie et un brillant étudiant en Torah. Son âme ne provenait pas d’une réincarnation. C’était une âme de la plus grande sainteté et de la plus grande pureté. Il ne levait pas ses yeux au-delà de 4 coudées et ce, même s’il se trouvait dans une pièce fermée. Mais Rabbi Nathan avait un seul problème. Il avait de nombreuses pensées qui le gênaient et il ne parvenait jamais à freiner ses pensées. Il étudia de nombreux passages, notamment celui du Rambam où il explique que celui qui ne parvient pas à maîtriser ses pensées, cela freine sa véritable Téchouva. Rabbi Nathan se mit alors à la recherche de Tsadikim qui pourraient l’aider à résoudre ce souci. Il se rendit chez de nombreux érudits, chez les plus éminents Rabbanim de sa génération, jusqu’à son arrivée chez Rabbénou. Parvenu à destination, Rabbénou posa sa main sur lui et lui annonça : "On doit parler au Créateur du monde comme si l’on parlait à son meilleur ami". Rabbi Nathan comprit alors qu’à cet instant, il sut avec certitude qu’il parviendrait à faire Téchouva : il raconterait tout en détail au Créateur du monde et Lui demanderait de tout simplement lui retirer ces nombreuses pensées.
C’est justement ce message d’une Foi simple que Rabbénou nous a transmis et a imprégné en nous. Comprendre que l’on doit s’adresser à Hachem, non pas comme à un D.ieu ou comme à un père, mais comme à notre ami, notre meilleur ami. On doit se confier à lui et lui raconter nos secrets, nos peurs, nos joies, nos aspirations et lui demander de nous aider pour chaque chose. Le remercier pour chaque chose de la vie.
Si tu Le remercies, toutes les portes s’ouvriront devant toi.
Aujourd’hui, je me suis rendu à Roch Ha'ayin, pour les prières d’un cher ami, Boaz Ben Romaya – que la paix soit sur lui. À la fin des prières, quelqu’un vint me trouver et insista pour me raconter son histoire. Il y a quelques temps, ils découvrirent chez leur fille – que D.ieu nous en préserve – une maladie mentale, psychologique. Une sorte de démence. Elle fut admise à l’hôpital psychiatrique. Les parents étaient au bord du gouffre. La mère reçut un jour le livre "Le Jardin des Louanges’" et le lut en entier. Après cela, elle commença à remercier Hachem, pour tout, et également pour la maladie de sa fille, et ce, chaque jour pendant une demi-heure. Peu de temps après, leur fille recouvra toute sa santé et était à nouveau sur pieds et sans plus aucune trace de cette maladie. "Merci Hachem !" Lorsque l’on remercie, Hachem nous sort de tous nos problèmes !
Une autre histoire qu’une de mes élèves a même racontée à la Radio est également incroyable. Même moi, j’ai du mal à y croire !
Un jour, un Avrekh perdit la vue d’un de ses deux yeux – qu’Hachem nous en préserve. On lui conseilla d’aller prendre conseil auprès d’un spécialiste se trouvant aux États-Unis. Il s’y rendit donc et ce professeur lui annonça que la situation était vraiment critique : son autre œil également risquait d’être touché rapidement si rien n’était fait et il y avait même un risque pour sa vie. La seule solution pour le garder en vie serait de lui retirer ses deux yeux – que D.ieu nous en préserve. Le médecin lui affirma gravement qu’il fallait agir le plus rapidement possible et que l’on ne pouvait repousser une telle décision. Il écouta ce que lui dit le médecin, sortit de son bureau, et se rendit dans la synagogue la plus proche. Il avait déjà entendu parler de la force du remerciement. Il s’assit donc, et commença à remercier Hachem pour tout et le remercia encore plus pour ses yeux. Il éclata en sanglots tout en remerciant le Créateur. Il ne demanda rien. Il ne fit que remercier. Le lendemain, il retourna à l’hôpital pour effectuer des examens : tout avait disparu !
C’est cela la force du remerciement. Hachem est Tout-Puissant. Le remerciement ouvre toutes les portes.
C’est pour cette raison que j’essaye de vous expliquer, à travers l’histoire de Rabbi Nathan, combien il faut chercher à s’approcher du Tsadik, de toutes nos forces. On ne doit jamais oublier que notre but, c’est la Émouna ! Car la seule chose que nous pouvons faire en ce monde et qu’il est impossible de réaliser dans le monde futur, c’est apprendre la Émouna. En effet dans le monde futur, il est possible d’étudier la Torah, de mettre les Téfilin etc. La seule chose que nous pouvons réaliser en ce monde, c’est d’acquérir la Émouna! Dans le monde futur il n’y a pas de Émouna puisque l’on se trouve en face d’Hachem.
C’est l’essence même et le but ultime de l’homme : parvenir à la Émouna. C’est notre combat. Il est impossible de tout comprendre, de tout savoir. C’est là que doit débuter la Foi et par ce biais qu’elle doit se renforcer.
Tu vois quelque chose qui te semble mauvais et tu remercies pourtant pour cela. Oui, car tu as la Foi, tu sais qu’Hachem fait cela pour le bien ! Le Foi dépasse la nature, dépasse l’entendement. Et l’épreuve de l’homme en ce monde, c’est justement de dépasser sa nature, de dépasser la Nature.
Il est impossible de penser une seule seconde que notre Père céleste nous veuille du mal. Il est interdit de penser de la sorte. La seule raison pour laquelle l’homme ne remercie pas Hachem de tout son cœur c’est parce qu’il doute, il soupçonne qu’Hachem ait agi ainsi pour son mal. Ceci est bien entendu valable pour le matériel. Mais c’est encore plus difficile s’agissant du domaine spirituel. Quelqu’un qui souhaite protéger ses yeux, faire Téchouva, cela ne se passera pas d’un seul coup. Il faut être persuadé, répéter sans cesse et chanter que l’on sait que l’on y arrivera et que l’on continuera à souhaiter l’élévation spirituelle.
Continue à vouloir de tout ton cœur et à espérer ! Continue de remercier ! Ne t’arrête pas ! Continue de prier ! Bats-toi pour ta Émouna ! Poursuis tes prières, n’abandonne pas !