Il convient d'avertir chacun quand au respect à donner à ce qu'on appelle "les restes d'une Mitsva", les objets qui ont servi à accomplir les Mitsvot.
 

Skakh (toît de la Soucca)

Après la fête, on n’utilisera pas les feuilles de Skakh de la Soucca pour un usage irrespectueux, ainsi on ne les piétinera pas ou on ne les jettera pas à la poubelle. On les mettra dans un endroit discret, ou sur le côté de la rue. Même si les employés du nettoyage risquent de les prendre et de les jeter, ce n’est pas interdit. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.449)

Loulav, Aravot & Hadassim

On ne jettera pas le Loulav, les Hadassim et les 'Aravot comme on jette un objet ordinaire. Un bon conseil est de le poser près de l’entrée de la maison afin d’être protégé et sauvé de tout malheur. (Yafé Lélev ; Piské Téchouvot 451)

On ne jettera pas à la poubelle les ‘Aravot que l’on a frappées contre le sol à Hocha’ana Rabba. Il est bien de les garder à la maison, car elles ont la vertu d’enrichir celui qui les possède et de le protéger de grandes peurs. Celui qui a peur la nuit ou qui fait de mauvais rêves, en mettra sous son oreiller. Il n’est pas nécessaire de mettre toutes les ‘Aravot. Une seule enveloppée dans un sac plastique hermétique suffit. (Yafé Lélev ; Piské Téchouvot p.451)
 

Le Étrog de la Chemita

Il faudra être rigoureux et ne pas jeter, après la fête, un Étrog contenant la sainteté de la septième année (Chémita). Il est recommandé d’en faire de la confiture et de le consommer avec respect. On fera en sorte de le manger avant le 15 Chevat de la huitième année, car c’est le moment de son « élimination ». S’il reste du Étrog, il faudra le rendre Hefker, c’est-à-dire le laisser à la disposition de tous, chacun pouvant le prendre. De toute manière, s’il ne reste que deux Étroguim, il n’y pas besoin de les rendre Hefker, car ils ne constituent pas une mesure permettant de faire trois repas.
 

La confiture

Il est d’usage après la fête de faire de la confiture avec les Étroguim et de la manger à Tou Bichvat, qui est la nouvelle année des arbres. On ne prononcera pas la bénédiction "Chéhé’héyanou" dessus. (Kaf Ha’haïm ; ‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.449, p.450)
 

Les vertus des 4 espèces

De nombreuses vertus sont attribuées au Étrog sur lequel on a ainsi prononcé, durant la fête, des bénédictions avec ferveur. Il a été prouvé et vérifié qu’il agit avec bienfait sur la femme stérile, afin qu’avec l’aide d’Hachem Tout puissant, elle soit gratifiée d’une naissance. (449)

Le Étrog a la vertu de protéger les femmes enceintes qui devront en mordre le Pitma, donneront la Tsédaka et prieront pour avoir une bonne grossesse et mettre au monde leur enfant en bonne santé. Elles ne mordront le Étrog qu’après Sim’hat Torah, car avant cela, il est interdit de le consommer. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.449)

Le Étrog est également un remède pour celui qui a des douleurs au cœur. Celui-ci prendra un Étrog sur lequel on a dit la bénédiction pendant Souccot, le fera cuire dans l’eau avec un peu de cumin. Il récupèrera l’eau de cuisson qu’il filtrera et en boira sept gorgées en rapport avec les sept jours de la fête. Il aura alors un cœur sain et fort pour servir Hachem. (Ségoulot Israël ; Lévouch Yossef)
 

Une Ségoula pour avoir des enfants est de faire cuire les ‘Aravot dans de l’eau que l’on boira. (Piské Téchouvot p.451)
 

On raconte au sujet de notre Maître Rabbi Méïr Sim’ha Hacohen, de mémoire bénie, [l’auteur de l’ouvrage Or Saméa’h] qu’il remit des feuilles de ses ‘Aravot à des soldats juifs, enrôlés dans l’armée pendant la première guerre mondiale. Ces mêmes soldats vécurent de grands miracles et revinrent sains et saufs dans leurs foyers. (Lévouch Yossef)