Les gens ont tendance à avoir peur de la téchouva, car ils ne savent pas par où commencer... Il y aurait tellement de choses à améliorer !
Parfois, nous pensons tellement au mal que nous avons fait et à ce qu'il a entraîné que nous oublions de voir le positif, ce que nous avons construit par nos efforts dans l'étude de la Torah et l'accomplissement des mitsvot.
Nous devons certes penser au mal que nous avons fait, pour le corriger. Mais il ne faut pas TROP y penser. Car comme le rapporte le Hidoushé Harim au nom du Baal Chem Tov : "Une personne se trouve là où ses pensées se trouvent".
Lorsqu'on pense aux avérot, on se trouve près d'elles. Et plus on y pense, plus on s'éloigne d'Hachem, au lieu de se rapprocher de Lui.
De plus, le fait de trop penser au mal nous empêche d'avancer. D'être aussi "légers" que nous aurions pu l'être en pensant au bien.
Enfin, le fait de trop penser à nos avérot nous attriste, et risque même hass véchalom de nous décourager au point de nous faire renoncer à la téchouva.
D'où l'importance d'avoir des pensées positives, constructives. Sans cela, le yétser hara n'a même pas besoin de nous courir après ; c'est nous qui lui courons après, qui ne voulons pas le lâcher !
Comme l'a dit un Rabbi : "Lorsque le yétser hara dort (nous laisse tranquille), il ne faut pas le réveiller (en pensant trop à nos avérot) !".
Rabbi Na'hman de Bresslev dit, au nom du Zohar Hakadosh : "Tout commence par la pensée".
Avant de créer ce monde, Hachem a pensé le créer.
Plus nos pensées seront positives, plus on pourra construire.
Plus on se fixe sur le bien, plus on deviendra bien.
Retranscription : Léa MARCIANO
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